VIVENDI
l Rapport annuel l Document de référence
2012
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PROFIL DU GROUPE – ACTIVITÉS – LITIGES – FACTEURS DE RISQUES
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SECTION 2 - ACTIVITÉS
MAROC TELECOM
2.5.2.3. RÉSEAU
Maroc Telecom a développé un réseau à la pointe de la technologie,
permettant d’offrir une large gamme de services. Il est composé d’un
backbone
de transmission, de centres de commutation, de plateformes de
services et d’un réseau d’accès.
À la fin de 2012, il couvre 98,9 % de la population grâce à près de
7 000 stations de base 2G. Cette couverture a été élargie, notamment
grâce au programme Pacte du service universel (qui vise la généralisation
de l’accès aux télécommunications à toutes les régions du Maroc, sans
exception). Dans le cadre de ce programme, Maroc Telecom a installé
875 stations de base avec accès voix et data via la norme Edge, couvrant
ainsi plus de 6 800 communes rurales.
Le réseau mobile est complété par un réseau 3G / HSDPA. En 2012, il a été
élargi et densifié et compte désormais plus de 3 800 stations 3G dans les
principales agglomérations du royaume et le long des principaux axes de
transport. Il permet d’offrir des services de dernière génération aux clients
en mobilité et couvre 64,3 % de la population, contre 54,5 % fin 2011.
Avec environ 230 relations internationales, Maroc Telecom assure la
connectivité du Maroc à l’ensemble des pays du monde à travers :
deux centres de transit internationaux situés à Casablanca et Rabat ;
cinq câbles sous-marins à fibres optiques entre le Maroc et l’Europe :
SMW3, Tétouan-Estepona, Eurafrica, Atlas Offshore et Loukkos. Ce
dernier a été mis en service par Maroc Telecom en avril 2012. Il relie
Asilah à Rota et se poursuit jusqu’à Séville, en Espagne. Ces câbles
ont une capacité de 250 Gbits/s (contre 110 Gbits/s fin 2011). Cette
capacité a été multipliée par cinq en quatre ans pour faire face aux
besoins de connectivité du royaume ;
des liaisons satellitaires permettant de relier les régions les plus
isolées du royaume au
backbone
de Maroc Telecom.
La construction d’une artère terrestre en fibre optique de près de 5 300 km
a par ailleurs été lancée afin de relier Maroc Telecom à ses filiales
subsahariennes (Mauritanie, Mali, Burkina Faso). Le projet est d’ores et
déjà réalisé à 94 %.
2.5.3.
International
2.5.3.1. MAURITEL
Le groupe Maroc Telecom détient 41,2 % du capital de Mauritel, via la
holding CMC qui possède 51,5 % de Mauritel et que le groupe Maroc
Telecom contrôle à 80 %.
Mauritel fournit des services de téléphonie fixe (voix et données) et
d’accès Internet aux particuliers et aux entreprises. Il est le premier
opérateur sur ce marché avec près de 41 000 lignes actives, en hausse de
0,2 % par rapport à 2011. A la fin de septembre 2012, la part de marché
de Mauritel atteint 48,6 % et le taux de pénétration reste limité à 2,6 %
(source : Dataxis).
Mattel (société mauritano-tunisienne de télécommunications) et
Chinguitel ont obtenu en 2009 des licences fixes leur permettant d’opérer
sur ce marché. Néanmoins, le premier n’a, à ce jour, développé ni réseau ni
offres fixe, tandis que le second propose des services fixe sur son réseau
CDMA. Mauritel reste ainsi le seul opérateur fixe filaire en Mauritanie.
Au 31 décembre 2012, Mauritel compte ainsi près de 7 000 abonnés Internet,
en hausse de 2,5 %, majoritairement connectés sur le réseau ADSL.
Depuis août 2007, Mauritel est également actif sur le marché mobile
aux côtés de Mattel et Chinguitel. Le parc mobile de Mauritel s’établit
à 2 millions de clients au 31 décembre 2012, en progression annuelle
de 15,2 %. Il est composé en quasi-totalité de clients prépayés.
Au 30 septembre 2012, la part de marché de Mauritel atteint 61,5 %,
en augmentation de 3,1 points sur un an (source : Dataxis). Cette
progression a été favorisée par une politique tarifaire et promotionnelle
adaptée (commercialisation de cartes prépayées avec facturation
à la seconde, packs regroupant la voix, les SMS et l’Internet mobile)
et le lancement de services à valeur ajoutée.
2.5.3.2. ONATEL
Le groupe Maroc Telecom détient 51 % de l’Onatel au Burkina Faso.
Depuis le 29 décembre 2010, date à laquelle l’Assemblée générale
extraordinaire de l’Onatel a approuvé son projet de fusion avec sa filiale
mobile Telmob, l’Onatel est devenu un opérateur global. Il bénéficie ainsi
de la mutualisation de l’ensemble de ses activités fixe, mobile et Internet.
Au 31 décembre 2012, son parc fixe s’est stabilisé à 141 000 lignes.
Le taux de pénétration du fixe rapporté à la population reste toutefois
encore faible, n’atteignant que 0,8 % à la fin de septembre 2012 (source :
Dataxis).
À la même période, le parc Internet s’élève à près de 30 000 abonnés
ADSL, en baisse de 3,6 % par rapport à 2011.
Au 30 septembre 2012, le marché burkinabé totalise 8,2 millions de
clients mobile, avec un taux de pénétration de 47,7 %, en augmentation
de 5,7 points sur un an. Le marché mobile burkinabé est le théâtre d’une
forte concurrence entre les trois opérateurs que sont l’Onatel, Airtel et
Telecel Faso. Au 31 décembre 2012, l’Onatel compte 3,9 millions de clients
(soit une progression annuelle de 30 %), en quasi-totalité prépayés. Cette
performance lui a permis de consolider sa position de leader, avec une
part de marché de 46 % à la fin de septembre 2012 (+4,3 points en un an).
L’Onatel se distingue de ses concurrents par ses efforts promotionnels, la
qualité de ses services et la couverture de son réseau. L’opérateur a mis
en service 91 nouvelles antennes-relais au cours de l’année, portant le
total à 693 unités.
2.5.3.3. GABON TÉLÉCOM
Le groupe Maroc Telecom détient 51 % de Gabon Télécom, opérateur
historique du Gabon.
L’Assemblée générale extraordinaire de Gabon Télécom du 20 décembre
2011 a approuvé son projet de fusion avec sa filiale mobile Libertis.
Depuis, Gabon Télécom est un opérateur global, qui tire parti de la
convergence de ses activités fixe, mobile et Internet.
Gabon Télécom propose aux particuliers, aux entreprises et aux
administrations des services de téléphonie fixe (voix et données) et l’accès
à Internet.
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