VIVENDI
l Rapport annuel l Document de référence
2012
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INFORMATIONS SOCIÉTALES, SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES
SECTION 4 - INFORMATIONS ENVIRONNEMENTALES
MESSAGES CLÉS
4.1.3.
Un « bilan de gaz à effet de serre groupe France »
L’article 75 de la loi dite Grenelle II oblige les grandes entreprises à publier
un bilan de leurs émissions de gaz à effet de serre (GES). Le bilan n’inclut
que les scopes I (périmètre comprenant les émissions directes liées aux
ressources possédées ou contrôlées par l’entreprise) et II (périmètre
intégrant les émissions indirectes induites par l’achat ou la production
d’électricité) sur le territoire national : « Bilan d’émissions de gaz à effet
de serre : évaluation du volume total de GES émis dans l’atmosphère sur
une année par les activités de la personne morale sur le territoire national,
et exprimé en équivalent tonnes de dioxyde de carbone ». Il recense
l’ensemble des gaz à effet de serre générés par les activités du groupe
sur l’année précédant la publication du bilan, à savoir l’exercice 2011.
Le décret prévoit également que le bilan soit accompagné d’un plan
d’actions de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
En France, plusieurs filiales sont concernées par cette obligation de bilan
GES (Groupe Canal+, Universal Music France, Blizzard Entertainment et
SFR). Vivendi a souhaité consolider l’ensemble des bilans des émissions
de GES réalisés par les différentes filiales afin de présenter un « Bilan des
émissions de GES groupe France ». Dans un souci d’exhaustivité, ce Bilan
carbone
®
intègre celui du siège, bien que ce dernier ne soit pas rendu
obligatoire par la réglementation. Il est présenté dans le Cahier RSE 2012
et est disponible sur le site institutionnel de Vivendi.
4.1.4.
Un Protocole de reporting environnemental optimisé
Afin d’améliorer le reporting environnemental du groupe et de répondre
entièrement aux exigences de la loi dite Grenelle II, les indicateurs
environnementaux ainsi que le processus de collecte des données
(réseau de correspondants, outil de collecte, définitions des seuils et des
indicateurs) ont été revus.
Cet exercice a permis d’optimiser le nombre d’indicateurs
environnementaux et d’en intégrer de nouveaux qui prennent en compte
la spécificité de nos activités :
achat de papier à usage externe (publications, revues, etc.) mais aussi
achat d’emballages et de carton pour des produits destinés à la vente ;
mesures prises pour adapter la consommation en eau en fonction des
contraintes locales ;
mesures prises contre les nuisances visuelles des antennes relais.
D’autres indicateurs jugés non pertinents par des experts indépendants,
au regard des activités des métiers de Vivendi, ont été écartés du
reporting, par exemple : les mesures de prévention, réduction, réparation
de rejets dans l’air, l’eau ou le sol ; ou encore les mesures prises pour
limiter les atteintes à l’équilibre biologique, aux espèces animales et
végétales protégées.
Dans le cadre de l’optimisation du reporting environnemental, l’application
de seuils a permis une sélection plus efficiente des sites. Parmi ces
derniers, les plus consommateurs d’électricité, d’emballages ou de
combustibles et générateurs de déchets (centres informatiques, studios
de développement de jeux ou de musique, entrepôts) ont tous été
sélectionnés pour la remontée de données. A l’inverse, les bureaux de
petite taille ont fait l’objet d’estimations de certaines consommations,
notamment en matière d’électricité.
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