La Création originale « Baron Noir » fait son grand retour ce soir sur Canal+ avec une deuxième saison inédite qui plonge toujours plus dans les arcanes du pouvoir.

Après le succès de la première saison de « Baron Noir », les scénaristes Eric Benzekri et Jean-Baptiste Delafon ont relevé le défi d’un deuxième opus faisant écho – sans jamais la copier – à l’actualité politique qu’a connu la France où les codes ont été complètement bouleversés et les cartes redistribuées.

Avec une énergie et une originalité de mise en scène toujours aussi présentes, la saison 2 s’intéresse à la façon dont le corps social, électoral, territorial est travaillé par des fractures qui font le lit des extrémismes et des populismes et menacent la République.

Pour sauver cette dernière, prise en étau entre l’extrême-droite et le fanatisme religieux, Amélie Dorendeu,  candidate à l’élection présidentielle interprétée par Anna Mouglalis, suit la stratégie très risquée de Philippe Rickwaert joué par Kad Merad, héros à la fois affaibli et toujours très fort, maniant magistralement l’art de la parole, contraint à être un conseiller clandestin dans l’attente de son procès. Relatant une crise institutionnelle sans précédent, cette deuxième saison touche aux limites de la morale et de l’Etat de droit, et l’on s’y plonge avec délectation…

Une campagne publicitaire a accompagné avec succès le lancement de la saison 2, en jouant la carte de l’influence politique par l’entremise du député Philippe Rickwaert. Articulée notamment autour d’une création signée BETC et d’une campagne social média soutenue par Socialize, toutes deux agences du groupe Havas, la campagne s’est déclinée avec l’envoi d’enveloppes contenant des billets de banque à une centaine de journalistes, la création d’un compte Twitter « officiel » du député Rickwaert et d’un hashtag #RickwaertGate.