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Messages clés
Informations sociétales, sociales et
environnementales
une diminution de 30 % de la consommation énergétique dédiée à
l’éclairage dans les bureaux du siège de GVT à Curitiba. Soucieux
d’intégrer les énergies renouvelables dans son mix énergétique,
l’opérateur GVT a lancé cette année un projet de grande envergure
visant à ce qu’environ 900 petits locaux du site de Parana
fonctionnent à l’énergie solaire ;
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gestion des équipements électriques et électroniques
:
parallèlement à l’optimisation de l’approvisionnement et de la
consommation de matières premières, les filiales du groupe, UMG
et GVT en particulier, s’attachent à augmenter la part de déchets
valorisés et à clarifier auprès des employés quelle filière de
valorisation est adaptée à chaque type de déchet. Dans certaines
unités, le recyclage des déchets est assuré en partenariat avec
des associations d’insertion professionnelle. GVT a développé ses
services de réparation des équipements électroniques (décodeurs,
modems et passerelles), limitant la mise sur le marché de nouveaux
équipements. Cette initiative a permis la maintenance de plus de
569 000 équipements qui ont ensuite été réutilisés ;
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maîtrise des impacts en amont
:
dans le cadre de la compensation
énergétique, Universal Music France s’est engagé à diversifier ses
sources d’approvisionnement électrique par l’achat d’électricité
d’origine renouvelable. Certaines filiales de Groupe Canal+ travaillent
également à cette diversification, avec notamment l’achat d’énergie
électrique d’origine hydraulique en Asie et photovoltaïque en Afrique.
Enfin, Vivendi a cartographié les enjeux environnementaux de sa
chaîne d’approvisionnement afin de mesurer et maîtriser ses impacts
directs et indirects (voir ci-dessous).
4.1.3.
Les enjeux environnementaux du numérique
Les métiers du groupe proposent à leurs clients une gamme toujours plus
riche de contenus numériques créatifs et de services d’accès au haut
débit. Ainsi en 2014, le numérique représente plus de 50 % des ventes
totales de musique enregistrée d’Universal Music Group. UMG diversifie
l’accès à ses contenus via des plateformes digitales telles que Vevo
(service d’hébergement de vidéos musicales qu’il détient à hauteur de
48 %) ou encore Spotify, Deezer, etc. Groupe Canal+ s’est également
déployé sur les grandes plateformes de distribution Internet telles que
YouTube en France où il propose 20 chaînes gratuites et Dailymotion
au Canada qui lui permet de distribuer des séries, des films et des
documentaires en vidéo par abonnement. Enfin, Canalplay se classe
parmi les leaders de la VOD par abonnement en France avec un parc
d’abonnés qui a plus que doublé en un an pour atteindre 600 000 fin 2014.
Dans ce contexte de dématérialisation et d’explosion de nouveaux
usages, il est nécessaire de mieux appréhender l’empreinte
environnementale du numérique. La Direction de la RSE a organisé fin
2013 un comité sur le thème : « Les consommations énergétiques des
technologies de l’information et de la communication ». Réunissant
les responsables juridiques et techniques d’Universal Music France,
de Canal+ et du siège ainsi qu’une sociologue et un expert de l’IDATE
(Institut de l’Audiovisuel et des Télécoms en Europe), ce comité a
suscité des échanges fructueux. Les représentants des filiales ont salué
l’initiative et ont manifesté le souhait de poursuivre cette réflexion afin
de mieux évaluer les impacts environnementaux tout au long de la chaîne
de valeur.
Aussi en 2014, pour approfondir ce sujet, encore peu exploré, un groupe
de réflexion a été mis en place et s’est réuni lors de deux sessions de
travail. Vivendi a pu ainsi dresser un premier état des lieux des enjeux
de sa chaîne digitale d’approvisionnement chez Universal Music et
Studiocanal pour évaluer ses impacts et déterminer quels pouvaient être
ses leviers d’actions. Le groupe souhaite, dans un premier temps, mettre
en place des indicateurs de mesure chez ses principaux fournisseurs.
Vivendi a pour objectif, par la suite, de se concentrer sur sa chaîne de
distribution de contenus.
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Rapport annuel - Document de référence 2014