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Vérification des informations extra-financières
Informations sociétales, sociales et environnementales
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Périmètre du reporting sociétal
Le périmètre du reporting sociétal correspond à l’ensemble des métiers
du groupe à l’exception de petites entités (Digitick, See Tickets, Wengo,
Watchever) et sous réserve des précisions suivantes :
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s’agissant de Groupe Canal+, le périmètre du reporting s’applique
aux entités situées en France, en Pologne, en Afrique et au Vietnam.
Pour certains indicateurs qui concernent spécifiquement l’entité
française, le périmètre « Canal+ » est alors mentionné ;
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s’agissant d’UMG, sauf précision particulière, le périmètre du
reporting s’applique à neuf entités qui représentent plus de 81 % du
chiffre d’affaires de ce groupe (Afrique du Sud, Allemagne, Australie,
Brésil, Japon, France, Pays-Bas, Royaume-Uni, USA). Ce périmètre
est élargi à quelques entités hors de ce focus groupe dès lors que
celles-ci présentent des initiatives intéressantes. L’objectif en 2015
est d’étendre le nombre des entités qui constituent le focus groupe ;
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s’agissant de GVT, le périmètre de reporting concerne l’entité dans
sa globalité.
Pour les indicateurs relatifs aux achats responsables (voir section 2.2.4),
le périmètre est restreint aux fournisseurs et sous-traitants avec lesquels
sont réalisés au moins 75 % de la dépense globale et ce, afin de faciliter
la remontée des informations par les métiers.
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Périmètre du reporting social
Le périmètre de reporting social correspond à l’ensemble des sociétés du
groupe et porte sur 80 % des effectifs.
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Périmètre du reporting environnemental
Au sein du périmètre global de reporting environnemental, la sélection
des sites qui remontent les données dans le cadre du reporting est établie
en fonction du type de sites : bureaux, entrepôts, centres techniques,
data centers
, etc. Pour Groupe Canal+, UMG et GVT, les bureaux de moins
de 50 personnes sont exclus de la collecte des données (voir « Indicateurs
environnementaux » section 4.2).
Suite au recentrage des activités du groupe sur les médias et contenus,
il a été décidé d’arrêter le suivi de consommation d’eau, des quantités
de déchets dangereux et des déplacements professionnels en train et en
avion (scope 3), indicateurs qui n’étaient plus pertinents suite à la cession
des groupes Maroc Telecom et SFR. En revanche, le suivi des achats de
plastiques et d’acryliques utilisés dans la fabrication de produits destinés
à la vente a été renforcé et fiabilisé.
L’indicateur « Achat de plastiques et acryliques utilisés dans la fabrication
des produits destinés à la vente » (voir section 4.2.3.1) concerne
seulement les quantités utilisées pour des produits et équipements mis
en vente sur le marché. Sont concernés les DVD et les CD commercialisés
par UMG et les décodeurs pour Canal+ Overseas.
Période de reporting
Le reporting des données sociétales, sociales et environnementales est
annuel et concerne la période du 1
er
janvier au 31 décembre 2014.
Précisions et limites méthodologiques relatives aux indicateurs
De manière générale, les indicateurs sociétaux, sociaux et
environnementaux peuvent présenter des limites méthodologiques du fait
de l’absence d’harmonisation des définitions et législations nationales et
internationales et/ou de la nature qualitative donc subjective de certaines
données.
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Indicateurs sociétaux
En ce qui concerne les indicateurs « Répartition des achats par
principaux postes et zones géographiques » et « Déploiement de la
démarche d’achats responsables des fournisseurs et sous-traitants »
(voir section 2.2.4), UMG reporte sur les fournisseurs et sous-traitants
représentant plus de 75 % de sa dépense globale.
En ce qui concerne l’indicateur « Estimation du nombre d’emplois
indirects » (voir section 2.2.2.2), l’estimation fournie par Groupe Canal+
consolide les données pour la France, l’Afrique, la Pologne et le Vietnam :
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en France, le nombre d’emplois indirects correspond aux emplois
générés par les fournisseurs de contenus de rang 1 (fournisseurs
directs). Sont incluses toutes les chaînes éditées et distribuées en
France et les filières cinématographiques et sportives ;
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en Afrique, sont comptabilisés comme emplois indirects ceux générés
par les fournisseurs de contenus et les sous-traitants de services
professionnels (installations à domicile de paraboles, logistiques des
entrepôts,
call centers
…) ;
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la filiale vietnamienne s’est basée sur le nombre d’emplois générés
par son réseau commercial en amont ;
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la filiale polonaise a considéré tous les collaborateurs externes ayant
un contrat de services, un contrat «
business-to-business
» ou un «
job
order contract
».
Les filiales d’UMG, faisant partie du focus groupe, ont adopté trois types
d’approches :
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soit en s’appuyant sur des études sectorielles disponibles au niveau
national ;
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soit en utilisant les données transmises par les fournisseurs ;
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soit en estimant le nombre d’emplois indirects générés sur la base
des achats réalisés auprès des principaux fournisseurs et ayants
droit.
GVT s’est appuyé sur une étude réalisée par la Banque brésilienne de
développement (BNDES). Pour les services des télécommunications, cette
étude fait état d’un ratio de 2,7 entre les emplois directs et les emplois
indirects créés.
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Indicateurs sociaux
Les méthodes de calcul du taux d’absentéisme, du taux de fréquence et
du taux de gravité sont précisées dans la section dédiée aux informations
sociales.
Le calcul des taux d’accidents de travail (fréquences et gravité) a été
amélioré en 2014 et prend en compte le nombre d’heures effectivement
travaillées.
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Rapport annuel - Document de référence 2014