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Politique et éléments de rémunération des dirigeants mandataires sociaux

Informations concernant la société |

Gouvernement d’entreprise

| Rapports

3.3. Politique et éléments de rémunération des dirigeants mandataires sociaux

Aspects généraux

La politique de rémunération des mandataires sociaux est élaborée

au sein du Comité de gouvernance, nomination et rémunération et est

approuvée par le Conseil de surveillance.

Elle a pour objectif, tant sur le court terme qu’à plus longue échéance,

le meilleur alignement de la rémunération des mandataires sociaux

avec les intérêts des actionnaires. Dans cette perspective, une attention

particulière a été donnée à trois éléments principaux :

p

p

l’équilibre quantitatif de la rémunération, avec une attention

particulière portée sur les éléments variables et long terme pour

accompagner les développements et l’évolution du groupe ;

p

p

la qualité des critères attachés à la fixation de la part variable

annuelle. Ces critères reposent sur des objectifs à la fois quantitatifs

et qualitatifs débattus au sein du Comité de gouvernance, nomination

et rémunération et fixés par le Conseil de surveillance, avec

notamment la prise en compte des enjeux définis en matière de

responsabilité sociétale d’entreprise (RSE) ;

p

p

le développement du groupe sur le long terme, par l’attribution

d’actions de performance soumise à des critères internes différents

de ceux appliqués à la part variable de la rémunération et à un

critère externe permettant de renforcer l’alignement des intérêts des

dirigeants sur ceux des actionnaires.

Cette politique est déclinée pour la détermination de la rémunération des

dirigeants des principales filiales, avec des pondérations et des critères

différenciés, et adaptés en fonction de leur activité.

Enfin, et aux termes des règles de gouvernance appliquées au sein du

groupe, les dirigeants mandataires sociaux renoncent à percevoir les

jetons de présence dans les filiales dans lesquelles ils exercent un

mandat.

Éléments composant la rémunération

La part fixe

Chaque année, le Conseil de surveillance, sur proposition du Comité de

gouvernance, nomination et rémunération, détermine la rémunération de

chaque dirigeant mandataire social au regard de sa situation personnelle

et des études comparatives réalisées par des cabinets indépendants.

La part variable annuelle

Elle repose sur des critères quantitatifs et qualitatifs précis et adaptés.

Afin d’accompagner de manière dynamique les défis du groupe, le poids

respectif des critères quantitatifs et qualitatifs appliqué à la part variable

annuelle est déterminé en fonction de l’importance et de l’évolution des

enjeux stratégiques.

Critères quantitatifs

Ils reposent sur des indicateurs financiers que le Comité de gouvernance,

nomination et rémunération a jugé les plus pertinents pour apprécier la

performance financière du groupe et celle de ses principales filiales, dont

les activités reposent pour l’essentiel sur un même modèle économique :

la vente de contenus et de services. Ces indicateurs financiers sont : le

résultat net ajusté part du groupe et le cash flow des opérations. Ces

indicateurs permettent de mesurer de façon précise la performance et

les revenus dégagés par chacun des métiers.

Les critères qualitatifs

Ils reposent sur une série d’actions prioritaires assignées aux dirigeants

mandataires sociaux. Ces actions prioritaires sont définies en fonction de

la stratégie engagée au niveau du groupe et des plans d’actions arrêtés

pour chacun des métiers.

Ces critères permettent d’apprécier la capacité des dirigeants à mettre

en œuvre et à finaliser les opérations de cessions ou d’acquisitions

envisagées, à opérer les repositionnements stratégiques nécessaires

dans un environnement de plus en plus concurrentiel et à définir les

nouvelles orientations en matière d’offres de contenus et de services.

Pour 2014 et pour les dirigeants mandataires sociaux de Vivendi SA, les

actions prioritaires ont été les suivantes : mener à terme la séparation

du groupe Vivendi et de SFR dans les meilleures conditions, préparer

la gouvernance et le management de chaque entité, contribuer à une

collaboration entre filiales de Vivendi, et développer et faire certifier les

actions sur les enjeux sociétaux du groupe.

Enfin, les critères qualitatifs prennent en compte la dimension de

la responsabilité du groupe en matière sociétale (RSE) : la diversité

culturelle, le partage des connaissances, la promotion de la jeunesse et

la protection des données personnelles. La certification des actions en

matière de RSE est assurée par une agence spécialisée indépendante.

La pondération de la part variable

Elle s’établissait jusqu’au 24 juin 2014 à un taux de 120 % du salaire

fixe à objectifs atteints, avec un maximum de 200 % si les objectifs sont

largement dépassés. Ces taux ont été ramenés depuis le 24 juin 2014

respectivement à 100 et 150 %.

Les éléments de la part variable reposent sur la réalisation de critères

précis, exigeants et vérifiables (objectifs financiers et réalisation des

actions prioritaires). Compte tenu de l’importance des enjeux extra-

financiers pour le groupe en 2014, le poids des critères financiers a été

fixé à 50 % (30 % liés au résultat net ajusté part du groupe et 20 %

liés au cash-flow des opérations) et, celui des actions prioritaires à

50 %, répartis selon plusieurs critères qualitatifs (cf. supra) et sur

des pourcentages différenciés, dont 5 % en matière de responsabilité

sociétale de l’entreprise (RSE).

Attribution d’actions de performance

La finalité

La rémunération annuelle est complétée par un élément différé aux

enjeux plus long terme : l’attribution d’actions de performance, dont

l’acquisition définitive est soumise à des critères de performance internes

et externes applicables à la fois aux dirigeants mandataires sociaux mais

aussi à l’ensemble des bénéficiaires.

Le Conseil de surveillance, après avis du Comité de gouvernance,

nomination et rémunération, arrête les critères d’attribution des actions

de performance et fixe les bornes (seuil, cible, maximum) pour le calcul

de la performance à atteindre afin de déterminer si les actions attribuées

sont définitivement acquises en totalité ou en partie.

Afin de mieux valoriser la performance sur le long terme, il est retenu

un critère financier interne différent de celui arrêté pour la fixation de

la part variable de la rémunération des dirigeants mandataires sociaux,

et un critère externe permettant de prendre en compte l’alignement des

intérêts des dirigeants sur ceux des actionnaires.

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Rapport annuel - Document de référence 2014