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Section 5 - Trésorerie et capitaux
Rapport financier
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Section 5
Trésorerie et capitaux
Notes préliminaires
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Vivendi considère que l’« endettement financier net » et la « position nette de trésorerie », agrégats à caractère non strictement comptable, sont
des indicateurs pertinents de la mesure de la situation de trésorerie et de capitaux du groupe :
–– l’« endettement financier net » est calculé comme la somme des emprunts et autres passifs financiers, à court et à long termes, tels qu’ils
sont présentés au bilan consolidé, minorés de la trésorerie et des équivalents de trésorerie, tels qu’ils sont présentés au bilan consolidé,
ainsi que des instruments financiers dérivés à l’actif et des dépôts en numéraire adossés à des emprunts (inclus au bilan consolidé dans la
rubrique « actifs financiers ») ;
–– la « position nette de trésorerie » est calculée comme la somme de la trésorerie et des équivalents de trésorerie, tels qu’ils sont présentés
au bilan consolidé, des instruments financiers dérivés à l’actif et des dépôts en numéraire adossés à des emprunts (inclus au bilan consolidé
dans la rubrique « actifs financiers ») minorés des emprunts et autres passifs financiers, à court et à long termes.
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L’endettement financier net et la position nette de trésorerie doivent être considérés comme des informations complémentaires, qui ne peuvent
pas se substituer aux données comptables telles qu’elles figurent au bilan consolidé, ni à toute autre mesure à caractère strictement comptable,
et Vivendi considère qu’ils sont des indicateurs pertinents de la situation de trésorerie et de capitaux du groupe. La Direction de Vivendi utilise
ces indicateurs dans un but informatif, de gestion et de planification, ainsi que pour se conformer à certains de ses engagements.
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En outre, la trésorerie et les équivalents de trésorerie ne peuvent pas être considérés comme totalement disponibles pour le remboursement
des emprunts. Vivendi utilise en effet sa trésorerie et ses équivalents de trésorerie pour différentes opérations, dont notamment l’acquisition
de sociétés et d’immobilisations corporelles ou incorporelles, le versement de dividendes, le rachat d’actions, le paiement de ses obligations
contractuelle et la couverture de son besoin en fonds de roulement.
5.1. Synthèse de l’exposition de Vivendi aux risques de crédit et de liquidité
Au 31 décembre 2014, la position nette de trésorerie de Vivendi s’élève
à 4 637 millions d’euros (dont trésorerie et équivalents de trésorerie
6 845 millions d’euros et emprunts obligataires 1 950 millions d’euros),
contre un endettement financier net de 11 097 millions d’euros au
31 décembre 2013 (dont emprunts obligataires 7 827 millions d’euros,
emprunts bancaires 2 075 millions d’euros et billets de trésorerie
1 906 millions d’euros), soit une évolution favorable de 15 734 millions
d’euros.
En mai 2014, Vivendi a finalisé la cession de sa participation de 53 %
dans le groupe Maroc Telecom pour 4 138 millions d’euros et a vendu
41,5 millions d’actions Activision Blizzard pour 623 millions d’euros.
Vivendi a notamment utilisé cette trésorerie pour rembourser ses lignes
de crédit bancaire tirées et verser à ses actionnaires à titre ordinaire
1 euro par action, prélevé sur les primes d’émission, représentant un
montant total de 1 348 millions d’euros.
Le 27 novembre 2014, Vivendi a finalisé la cession de SFR à Numericable
Group (se reporter à la section 1.1.2). Le produit de cession reçu en
numéraire s’élève à 13 166 millions d’euros, soit 13 500 millions d’euros
nets de l’ajustement du prix de cession (-134 millions d’euros) et de la
participation de Vivendi au financement de l’acquisition de Virgin Mobile
par Numericable Group (-200 millions d’euros).
À cette date et afin de rendre plus efficiente la structure de son bilan,
Vivendi a affecté une partie du produit de l’opération de cession au
remboursement anticipé de la totalité des 8 souches obligataires euros
et dollars US qui comportaient une option d’achat anticipé (
Make-whole
)
et dont le montant total en principal est de 4,25 milliards d’euros et de
0,6 milliard de dollars US. Cette opération, finalisée en décembre 2014,
a entraîné, en sus du remboursement du principal pour 4,7 milliards
d’euros, le paiement d’une soulte d’un montant net de 642 millions
d’euros.
En outre, le 27 novembre 2014, après l’encaissement du produit de
cession en numéraire de SFR, Vivendi a annulé toutes ses lignes de crédit
existantes pour 7,1 milliards d’euros et mis en place une nouvelle ligne
de crédit bancaire de 2 milliards d’euros, à échéance cinq ans (2019),
avec deux options de renouvellement d’un an. Au 31 décembre 2014,
cette ligne n’était pas tirée.
Pour mémoire, le 4 mars 2013, une lettre de crédit d’un montant de
975 millions d’euros, échéance mars 2016, a été émise dans le cadre
de l’appel du jugement Liberty Media (se reporter à la section 6). Cette
lettre de crédit est garantie par un groupe de 15 banques internationales
avec lesquelles Vivendi a signé un « Accord de Remboursement » aux
termes duquel elle s’engage à les dédommager des montants éventuels
payés au titre de la lettre de crédit. Le 16 juillet 2014, Vivendi a renforcé
les engagements donnés aux banques qui sont parties à « l’Accord de
Remboursement » en constituant un dépôt en numéraire placé dans un
compte séquestre d’un montant de 975 millions d’euros. Celui-ci pourrait
être utilisé en priorité à tout recours contre Vivendi, le cas échéant, si
les banques étaient appelées au titre de la lettre de crédit. La mise en
place de ce dépôt, qui permet de réduire significativement le coût de
financement associé à la lettre de crédit, s’est traduite par une diminution
de la position nette de trésorerie du groupe de 975 millions d’euros.
Jusqu’à la mise en place de ce dépôt, la lettre de crédit était inscrite
parmi les engagements financiers hors-bilan, sans impact sur la dette
nette de Vivendi.
Au 31 décembre 2014, Vivendi dispose d’une trésorerie et d’équivalents
de trésorerie d’un montant de 6 845 millions d’euros, essentiellement
constitués d’OPCVM monétaires, de comptes à terme et de comptes
courants rémunérés.
Enfin, le 18 septembre 2014, Vivendi et Telefonica ont signé l’accord
de cession de GVT. L’accord repose sur une valeur d’entreprise de GVT
de 7,45 milliards d’euros (sur la base des cours de Bourse et des taux
de change à la date d’entrée en négociation exclusive avec Telefonica).
Cette opération devrait être finalisée au cours du deuxième trimestre
2015. Après la prise en compte de l’impact estimé de l’impôt, de la dette
externe de GVT et des ajustements de prix au moment de la réalisation
de l’opération, le montant net attendu lors de la cession est estimé à
environ 3,8 milliards d’euros (se reporter à la section 1.1.3).
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Rapport annuel - Document de référence 2014