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Section 6 - Litiges

Rapport financier

| Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés | États financiers consolidés |

Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels | Comptes annuels de Vivendi SA

constater le manquement par les sociétés de Groupe Canal+ à leurs

obligations contractuelles envers la société Parabole Réunion et à leurs

engagements auprès du ministre de l’Économie. Ces deux dossiers ont

été joints dans une même procédure. Le 29 avril 2014, le Tribunal de

grande instance a reconnu la responsabilité contractuelle de Groupe

Canal+ du fait de la dégradation de la qualité des chaînes mises à la

disposition de Parabole Réunion. Le Tribunal a ordonné une expertise du

préjudice subi par Parabole Réunion, rejetant les expertises produites par

cette dernière. Le 14 novembre 2014, Groupe Canal+ a fait appel de la

décision du Tribunal de grande instance.

beIN Sports contre la Ligue Nationale de Rugby

et Groupe Canal+

Le 11 mars 2014, beIN Sports a saisi l’Autorité de la concurrence

à l’encontre de Groupe Canal+ et de la Ligue Nationale de Rugby,

contestant l’attribution à Groupe Canal+ des droits de diffusion exclusifs

du TOP 14 pour les saisons 2014/2015 à 2018/2019. Le 30 juillet 2014,

l’Autorité de la concurrence a prononcé des mesures conservatoires

en suspendant l’accord conclu entre la Ligue Nationale de Rugby et

Groupe Canal+ à compter de la saison 2015/2016 et a enjoint à la Ligue

Nationale de Rugby d’organiser une nouvelle procédure d’appel d’offres.

Groupe Canal+ et la Ligue Nationale de Rugby ont interjeté appel de cette

décision devant la Cour d’appel de Paris.

Le 9 octobre 2014, la Cour d’Appel de Paris a rejeté le recours de Groupe

Canal+ et de la Ligue Nationale de Rugby et enjoint la Ligue Nationale

de Rugby de procéder à une nouvelle attribution des droits du TOP 14 au

titre de la saison 2015/2016 et des saisons suivantes au plus tard avant

le 31 mars 2015. Le 30 octobre 2014, Groupe Canal+ a formé un pourvoi

en cassation.

Auto-saisine de l’Autorité de la concurrence

sur les pratiques dans le secteur de la télévision

payante

À la suite de son auto-saisine et d’une plainte d’Orange, l’Autorité de la

concurrence a adressé à Vivendi et Groupe Canal+, le 9 janvier 2009, une

notification de griefs. L’Autorité de la concurrence reproche notamment

à Groupe Canal+ d’avoir abusé de sa position dominante sur certains

marchés de la télévision payante et à Vivendi et Groupe Canal+ d’avoir

mis en œuvre une entente avec, d’une part, TF1 et M6 et, d’autre part,

le groupe Lagardère. Vivendi et Groupe Canal+ ont contesté ces griefs.

Le 16 novembre 2010, l’Autorité a rendu une décision aux termes de

laquelle elle a écarté le grief d’entente à l’encontre de toutes les parties

concernées ainsi que certains griefs à l’encontre de Groupe Canal+. La

décision a en revanche renvoyé à l’instruction l’examen des services de

télévision sur fibre optique et des services de télévision de rattrapage

ainsi que l’examen des exclusivités de distribution de Groupe Canal+ sur

les chaînes éditées par le groupe et les chaînes indépendantes et de

l’extension des exclusivités des chaînes de TF1, M6 et Lagardère à la

fibre optique et aux services de télévision de rattrapage. Le 30 octobre

2013, l’Autorité de la concurrence a repris l’instruction du dossier sur

ces points.

Groupe Canal+ contre TF1, M6 et France Télévision

Le 9 décembre 2013, Groupe Canal+ a saisi l’Autorité de la concurrence

à l’encontre des pratiques des groupes TF1, M6 et France Télévision sur

le marché des films EOF (expression originale française) de catalogue

français. Il leur est reproché l’insertion de droits de préemption dans les

contrats de coproduction, ayant un effet restrictif de concurrence. Le

dossier est en cours d’instruction par l’Autorité.

Groupe Canal+ contre TF1 et TMC Régie

Le 12 juin 2013, Groupe Canal+ SA et Canal+ Régie ont saisi l’Autorité de

la concurrence à l’encontre des pratiques de groupe TF1 et de TMC Régie

sur le marché de la publicité télévisée. Il leur est reproché des promotions

croisées, une régie publicitaire unique et le refus de faire la promotion de

la chaîne D8 lors de son lancement. Le dossier est en cours d’instruction

par l’Autorité.

Affaire redevance copie privée

Le 5 février 2014, Groupe Canal+ a été assigné devant le Tribunal de

grande instance de Nanterre par Copie France, en paiement d’une somme

au titre des disques durs externes utilisés en relation avec les décodeurs

G5. Copie France prétend que le disque externe utilisé par Canal+ est

« dédié » au décodeur et qu’en conséquence, il doit être assimilé à un

disque dur intégré. Copie France considère donc que le montant de

la rémunération applicable est de 45 euros par disque dur et non de

8,7 euros.

Aston France contre Groupe Canal+

Le 25 septembre 2014, la société Aston a saisi l’Autorité de la

concurrence à l’encontre de la décision de Groupe Canal+ d’arrêter la

commercialisation de ses abonnements satellite dits « cartes seules »

(permettant la réception des programmes Canal+/Canalsat sur des

décodeurs satellite, labélisés Canal Ready, fabriqués et distribués par

des tiers, dont Aston). En parallèle, la société Aston a assigné Groupe

Canal+ en référé, le 30 septembre 2014, devant le Tribunal de commerce

de Paris afin de demander la suspension de la décision de Groupe Canal+

de résilier le contrat de partenariat Canal Ready et ainsi d’arrêter la

commercialisation des abonnements satellite dits « cartes seules ».

Le 17 octobre 2014, le Tribunal de commerce a rendu une ordonnance,

rejetant les demandes d’Aston. Le 4 novembre 2014, Aston a fait appel

de cette décision et le 15 janvier 2015, la Cour d’appel, statuant en

référé, a accueilli ses demandes et suspendu la décision de Groupe

Canal+ d’arrêter la commercialisation de cartes seules jusqu’à l’adoption

de la décision au fond de l’Autorité de la concurrence.

Plaintes aux États-Unis contre

les majors de l’industrie musicale

Plusieurs plaintes ont été déposées devant des Tribunaux fédéraux

à New York et en Californie à l’encontre d’Universal Music Group, et

d’autres «

majors

» de l’industrie musicale pour de prétendues pratiques

anticoncurrentielles dans le cadre de la vente de CD et de téléchargement

de musique en ligne. Ces plaintes ont été consolidées devant le Tribunal

Fédéral de New York. La motion des défendeurs visant à voir rejeter la

plainte avait été accueillie par le Tribunal fédéral le 9 octobre 2008, mais

cette décision a été annulée par la Cour d’appel du Second Circuit, le

13 janvier 2010. Les défendeurs ont demandé à être réentendus par la

Cour d’appel, mais cette demande a été rejetée. Les défendeurs ont

déposé un recours devant la Cour suprême des États-Unis, qui a été

rejeté le 10 janvier 2011. La procédure de «

discovery

» est en cours.

Actions collectives contre UMG

relatives au téléchargement de musique en ligne

Depuis 2011, plusieurs actions collectives ont été engagées à

l’encontre d’UMG et d’autres majors de l’industrie musicale par des

artistes demandant le versement de royalties supplémentaires pour les

téléchargements de musique et de sonneries en ligne. UMG conteste le

bien-fondé de ces actions.

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Rapport annuel - Document de référence 2014