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Section 6 - Litiges

Rapport financier

| Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés | États financiers consolidés |

Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels | Comptes annuels de Vivendi SA

S’agissant des faits qualifiés par le Tribunal correctionnel de « diffusion

d’informations fausses ou trompeuses », la Cour a considéré que

l’infraction n’était pas caractérisée. La Cour a retenu le délit d’abus

de biens sociaux pour Jean-Marie Messier et l’a condamné à 10 mois

d’emprisonnement avec sursis et 50 000 euros d’amende et le délit d’initié

pour MM. Hannezo et Bronfman et les a condamnés respectivement à

850 000 euros d’amende (dont 425 000 euros avec sursis) et 5 millions

d’euros d’amende (dont 2,5 millions d’euros avec sursis). Enfin, la Cour a

infirmé les condamnations à des dommages et intérêts (« action civile »)

prononcées par le Tribunal correctionnel au bénéfice des actionnaires

et anciens actionnaires de Vivendi (10 euros par action). S’agissant de

Vivendi, la Cour a confirmé la validité de sa constitution de partie civile,

n’a retenu aucune responsabilité à son encontre et a déclaré nulle la

demande d’indemnisation formulée par certains actionnaires ou anciens

actionnaires. Un pourvoi en cassation a été formé par certains défendeurs

et certaines parties civiles.

LBBW et autres contre Vivendi

Le 4 mars 2011, 26 investisseurs institutionnels de nationalités

allemande, canadienne, luxembourgeoise, irlandaise, italienne, suédoise,

belge et autrichienne ont assigné Vivendi devant le Tribunal de commerce

de Paris en vue d’obtenir des dommages et intérêts en réparation d’un

préjudice allégué qui résulterait de quatre communications financières

diffusées en octobre et décembre 2000, septembre 2001 et avril 2002. Le

5 avril et le 23 avril 2012, Vivendi a reçu deux assignations similaires :

l’une délivrée par un fonds de pension américain le

Public Employee

Retirement System of Idaho

et l’autre délivrée par six investisseurs

institutionnels de nationalités allemande et britannique. Le 8 août 2012,

le

British Columbia Investment Management Corporation

a également

assigné Vivendi sur les mêmes fondements. Le 7 janvier 2015, le Tribunal

de commerce de Paris a désigné un « tiers constatant », chargé de vérifier

la qualité à agir des demandeurs et d’examiner les éléments probatoires

fournis par ces derniers quant aux détentions de titres alléguées.

California State Teachers Retirement System

et autres contre Vivendi et Jean-Marie Messier

Le 27 avril 2012, 67 investisseurs institutionnels étrangers ont assigné

Vivendi et Jean-Marie Messier devant le Tribunal de commerce de Paris

en réparation d’un prétendu préjudice résultant de la communication

financière de Vivendi et son ancien dirigeant entre 2000 et 2002. Le

7 juin et les 5 et 6 septembre 2012, 26 nouvelles parties sont intervenues

à la procédure. En novembre 2012 et mars 2014 douze demandeurs se

sont désistés de la présente procédure. Le 7 janvier 2015, le Tribunal de

commerce de Paris a désigné un « tiers constatant », chargé de vérifier

la qualité à agir des demandeurs et d’examiner les éléments probatoires

fournis par ces derniers quant aux détentions de titres alléguées.

Actions contre Activision Blizzard, Inc.,

son Conseil d’administration et Vivendi

En août 2013, une action

ut singuli

derivative action

») a été initiée

devant la Cour supérieure de Los Angeles par un actionnaire individuel

contre Activision Blizzard, Inc. (« Activision Blizzard » ou la « Société »),

tous les membres de son Conseil d’administration et contre Vivendi.

Le plaignant, Todd Miller, prétend que le Conseil d’administration

d’Activision Blizzard et Vivendi ont manqué à leurs obligations fiduciaires

en autorisant la cession de la participation de Vivendi dans la Société. Il

allègue que cette opération serait non seulement désavantageuse pour

Activision Blizzard mais qu’elle aurait également conféré un avantage

disproportionné à un groupe d’investisseurs dirigé par Robert Kotick et

Brian Kelly, respectivement Directeur général et co‑Président du Conseil

d’administration de la Société, et cela avec la complicité de Vivendi.

Le 11 septembre 2013, une seconde action

ut singuli

reposant

essentiellement sur les mêmes allégations a été initiée devant la

«

Delaware Court of Chancery

», par un autre actionnaire minoritaire

d’Activision Blizzard, Anthony Pacchia.

Le même jour, un autre actionnaire minoritaire, Douglas Hayes, a initié

une action similaire, demandant en outre que la clôture de l’opération

de cession soit suspendue jusqu’à l’approbation de l’opération par

l’Assemblée des actionnaires d’Activision Blizzard. Le 18 septembre

2013, la «

Delaware Court of Chancery

» a fait droit à cette requête en

interdisant la clôture de l’opération. La Cour suprême du Delaware a

néanmoins annulé cette décision, le 10 octobre 2013, permettant ainsi la

finalisation de l’opération. Cette action se poursuit maintenant au fond.

Le 2 novembre 2013, la «

Delaware Court of Chancery

» a joint les actions

« Pacchia » et « Hayes » sous la forme d’une procédure unique «

In Re

Activision Blizzard Inc. Securities Litigation

». Il sera prochainement

décidé si l’affaire « Miller » doit également y être jointe.

Le 14 mars 2014, une nouvelle action similaire a été initiée par un

actionnaire minoritaire, Mark Benston, devant la «

Delaware Court of

Chancery

». Cette action a été jointe à la procédure en cours.

En novembre 2014, les parties ont abouti à une transaction globale

mettant fin au litige. Le 19 décembre 2014, l’accord transactionnel

conclu entre les parties a été soumis à une procédure de notification

des actionnaires et a été déposé au Tribunal afin d’obtenir l’approbation

formelle du juge qui devrait être donnée au cours d’une prochaine

audience.

Mise en jeu de la garantie de passif donnée

par Anjou Patrimoine à Unibail

La société Unibail a mis en jeu la garantie de passif donnée par Anjou

Patrimoine (ex-filiale de Vivendi) dans le cadre de la vente en 1999 des

locaux du CNIT. Le 3 juillet 2007, le Tribunal de grande instance de

Nanterre a condamné Anjou Patrimoine en indemnisation du préjudice

subi par Unibail au titre de la taxation de la redevance pour création

de bureaux et rejeté les autres demandes. Le 31 octobre 2008, la

Cour d’appel de Versailles a infirmé le jugement du Tribunal, débouté

Unibail de l’ensemble de ses demandes et ordonné qu’elle restitue

à Anjou Patrimoine la totalité des sommes versées en exécution du

premier jugement. Unibail a formé un pourvoi contre cette décision

le 27 novembre 2008. Le 11 septembre 2013, la Cour de cassation

a cassé l’arrêt rendu par la Cour d’appel de Versailles le 31 octobre

2008 et a renvoyé l’affaire devant la Cour d’appel de Paris à l’audience

du 2 avril 2015.

Vivendi Deutschland contre FIG

À la suite d’une assignation en paiement du solde du prix de

vente d’un immeuble déposée par CGIS BIM (ancienne filiale de

Vivendi) contre la société FIG, cette dernière a, le 29 mai 2008, obtenu

reconventionnellement de la Cour d’appel de Berlin, infirmant un

jugement du Tribunal de Berlin, l’annulation de la vente. CGIS BIM a été

condamné à récupérer l’immeuble et à payer des dommages-intérêts.

Vivendi a fourni une garantie bancaire afin de pouvoir mener des

négociations en vue d’un accord. Ces négociations n’ayant pu aboutir,

CGIS BIM a contesté, le 3 septembre 2008, la régularité de l’exécution du

jugement. Un arrêt de la Cour Régionale de Berlin en date du 23 avril 2009

a privé d’effets l’arrêt de la Cour d’appel du 29 mai 2008. Le 12 juin 2009,

FIG a fait appel de cette décision devant la Cour d’appel de Berlin. Le

16 décembre 2010, la Cour d’appel de Berlin a débouté FIG et confirmé le

jugement de la Cour régionale de Berlin d’avril 2009 qui donnait raison à

CGIS BIM en ce qu’elle contestait la régularité de l’exécution du jugement

par FIG et en conséquence annulait la condamnation de CGIS BIM à

récupérer l’immeuble et payer des dommages et intérêts. Cette décision

est désormais définitive. En parallèle, FIG a déposé une deuxième plainte,

notifiée à CGIS BIM le 3 mars 2009, devant la Cour Régionale de Berlin

afin d’obtenir des dommages-intérêts supplémentaires. Le 19 juin 2013,

la Cour régionale de Berlin a condamné CGIS BIM à payer à FIG la somme

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Rapport annuel - Document de référence 2014