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Profil du groupe | Activités |

Litiges

| Facteurs de risques

marchés financiers, que Telefonica ne pouvait ignorer. Le Tribunal a, par

ailleurs, débouté Vivendi de sa demande reconventionnelle visant à être

indemnisé pour le préjudice subi du fait de la campagne diffamatoire

menée par Telefonica. Le 28 mai 2013, Telefonica a fait appel de la

décision de première instance devant la 5

e

Chambre de Droit Privé de la

Cour de Justice de l’État de São Paulo.

Le 18 septembre 2014, dans le cadre des accords conclus entre Vivendi

et Telefonica en vue de la cession de GVT, les parties se sont engagées à

mettre fin à ce litige, sans indemnité de part et d’autre. Dans l’attente de

la conclusion de la transaction (dont la signature est prévue le jour de la

réalisation de la cession de GVT), le litige a été suspendu.

Dynamo contre Vivendi

Le 24 août 2011, les fonds d’investissement Dynamo ont déposé une

action en dommages-intérêts contre Vivendi devant la Chambre arbitrale

de la Bovespa (Bourse de São Paulo). Selon Dynamo, ancien actionnaire

de GVT ayant vendu la très grande majorité de sa participation dans

la société avant le 13 novembre 2009 (date de la prise de contrôle

par Vivendi), Vivendi aurait prétendument dû se voir appliquer la

disposition des statuts de GVT prévoyant un prix d’acquisition majoré

en cas de franchissement du seuil de 15 % (« pilule empoisonnée »).

Vivendi, constatant que cette disposition statutaire avait été écartée

par l’Assemblée générale des actionnaires de GVT au bénéfice de

Vivendi et Telefonica, réfute l’ensemble des allégations de Dynamo. Le

tribunal arbitral a été constitué et une audience doit être fixée devant

la Chambre arbitrale de la Bovespa. Parallèlement, le 6 février 2013,

Dynamo a déposé devant la 21

e

Cour Fédérale de la capitale de l’État de

Rio de Janeiro une demande visant à contraindre la CVM et la Bovespa

à fournir au tribunal arbitral des informations confidentielles relatives à

l’opération d’acquisition de GVT par Vivendi. Cette demande a été rejetée

le 7 novembre 2013, la Cour ayant jugé que cette requête ne pouvait être

effectuée que par le seul tribunal arbitral. Le 17 décembre 2014, la Cour

d’appel de Rio de Janeiro a annulé la décision de première instance et

autorisé la fourniture des informations susvisées au seul tribunal arbitral,

sans que Dynamo puisse y avoir accès.

Hedging Griffo contre Vivendi

Le 4 septembre 2012, les fonds Hedging Griffo ont déposé une action

en dommages-intérêts contre Vivendi devant la Chambre arbitrale

de la Bovespa (Bourse de São Paulo), mettant en cause les conditions

dans lesquelles Vivendi a procédé à l’acquisition de GVT en 2009. Le

16 décembre 2013, le tribunal arbitral a été constitué et les parties ont

échangé leurs premières écritures. Les fonds Hedging Griffo réclament

une indemnisation correspondant à la différence entre le prix auquel

ils ont vendu leurs titres sur le marché et 125 % du prix payé par

Vivendi dans le cadre de l’offre publique sur GVT, en application des

dispositions des statuts de GVT prévoyant une « pilule empoisonnée ».

Vivendi constate que la décision des fonds Hedging Griffo de céder leurs

titres GVT avant l’issue de la bataille boursière qui a opposé Vivendi

à Telefonica relève d’une décision de gestion propre à ces fonds et ne

peut aucunement être attribuable à Vivendi. Il rejette par ailleurs toute

application de la disposition statutaire susvisée, celle-ci ayant été

écartée par l’Assemblée générale des actionnaires de GVT au bénéfice

de Vivendi et Telefonica.

Litiges concernant les filiales de Vivendi

Parabole Réunion

En juillet 2007, Parabole Réunion a introduit une procédure devant

le Tribunal de grande instance de Paris consécutive à l’arrêt de la

distribution exclusive des chaînes TPS sur les territoires de La Réunion,

de Mayotte, de Madagascar et de la République de Maurice. Par

jugement en date du 18 septembre 2007, Groupe Canal+ s’est vu

interdire sous astreinte de permettre la diffusion par des tiers des

dites chaînes, ou des chaînes de remplacement qui leur auraient été

substituées. Groupe Canal+ a interjeté appel au fond de ce jugement.

Le 19 juin 2008, la Cour d’Appel de Paris a infirmé partiellement le

jugement et précisé que les chaînes de remplacement n’avaient pas à

être concédées en exclusivité si ces chaînes étaient mises à disposition

de tiers préalablement à la fusion avec TPS. Parabole Réunion a été

débouté de ses demandes sur le contenu des chaînes en question.

Le 19 septembre 2008, Parabole Réunion a formé un pourvoi en

cassation. Le 10 novembre 2009, la Cour de cassation a rejeté le pourvoi

formé par Parabole Réunion. Dans le cadre de ce litige, les différentes

juridictions avaient eu l’occasion de rappeler qu’en cas de disparition

de la chaîne TPS Foot, Groupe Canal+ devrait mettre à la disposition de

Parabole Réunion une chaîne d’attractivité équivalente. Cette injonction

était assortie d’une astreinte, en cas de non-respect. Le 24 septembre

2012, Parabole Réunion a assigné à jour fixe les sociétés Groupe Canal+,

Canal+ France et Canal+ Distribution, devant le Juge de l’exécution

du Tribunal de grande instance de Nanterre, en liquidation de cette

astreinte (une demande de liquidation ayant été préalablement rejetée

par le Juge de l’exécution de Nanterre, la Cour d’Appel de Paris et la

Cour de cassation). Le 6 novembre 2012, Parabole Réunion a étendu

ses demandes aux chaînes TPS Star, Cinecinema Classic, Culte et Star.

Le 9 avril 2013, le Juge de l’exécution a déclaré Parabole Réunion

partiellement irrecevable et l’a déboutée de ses autres demandes. Il

a pris soin de rappeler que Groupe Canal+ n’était débiteur d’aucune

obligation de contenu ou de maintien de programmation sur les chaînes

mises à disposition de Parabole Réunion. Parabole Réunion a interjeté

appel de ce jugement. Le 22 mai 2014, la Cour d’appel de Versailles a

déclaré l’appel interjeté par Parabole Réunion irrecevable. Parabole

Réunion a formé un pourvoi en cassation et a introduit un deuxième appel

contre le jugement du 9 avril 2013.

En parallèle, le 11 août 2009, Parabole Réunion a assigné à jour fixe

Groupe Canal+ devant le Tribunal de grande instance de Paris, sollicitant

du Tribunal qu’il enjoigne Groupe Canal+ de mettre à disposition une

chaîne d’une attractivité équivalente à celle de TPS Foot en 2006 et

qu’il le condamne au versement de dommages et intérêts. Le 26 avril

2012, Parabole Réunion a assigné Canal+ France, Groupe Canal+ et

Canal+ Distribution devant le Tribunal de grande instance de Paris aux

fins de constater le manquement par les sociétés de Groupe Canal+ à

leurs obligations contractuelles envers la société Parabole Réunion et à

leurs engagements auprès du ministre de l’Économie. Ces deux dossiers

ont été joints dans une même procédure. Le 29 avril 2014, le Tribunal

de grande instance a reconnu la responsabilité contractuelle de Groupe

Canal+ du fait de la dégradation de la qualité des chaînes mises à la

disposition de Parabole Réunion. Le Tribunal a ordonné une expertise du

préjudice subi par Parabole Réunion, rejetant les expertises produites par

cette dernière. Le 14 novembre 2014, Groupe Canal+ a fait appel de la

décision du Tribunal de grande instance.

beIN Sports contre

la Ligue Nationale de Rugby et Groupe Canal+

Le 11 mars 2014, beIN Sports a saisi l’Autorité de la concurrence

à l’encontre de Groupe Canal+ et de la Ligue Nationale de Rugby,

contestant l’attribution à Groupe Canal+ des droits de diffusion exclusifs

du TOP 14 pour les saisons 2014/2015 à 2018/2019. Le 30 juillet 2014,

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Rapport annuel - Document de référence 2014