Document de référence 2013 - page 182

182
Rapport annuel - Document de référence -
2013
-
Vivendi
Rapport financier
| Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés | Etats financiers consolidés |
Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels | Comptes annuels de Vivendi SA
4
SECTION 2 - Analyse des résultats
pre-judgment interest
» sur la période du 16 décembre 2001 au
17 janvier 2013, au taux des billets du Trésor américain à un an,
soit 180 millions d’euros). Au 31 décembre 2013, cette provision de
945 millions d’euros ainsi que la provision de 100 millions d’euros
constatée fin 2010 au titre de la « securities class action
»
aux
Etats-Unis sont inchangées. Se reporter à la note 28 de l’annexe aux
états financiers consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2013.
Les autres produits
s’élèvent à 88 millions d’euros, contre 19 millions
d’euros sur l’exercice 2012. Sur l’exercice 2013, ils comprennent
notamment la plus-value liée à la dilution de 2,8 % de la participation
d’Universal Music Group dans Vevo (18 millions d’euros).
Les autres charges
s’élèvent à 57 millions d’euros, contre 236 millions
d’euros sur l’exercice 2012. Sur l’exercice 2012, elles comprenaient
principalement la dépréciation de 119 millions d’euros de la
participation de Groupe Canal+ dans N-Vision en Pologne et les frais
liés aux acquisitions de l’exercice (EMI Recorded Music et partenariat
stratégique en Pologne) pour 63 millions d’euros.
Le résultat opérationnel
est une perte de 435 millions d’euros, contre
un gain de 805 millions d’euros sur l’exercice 2012, soit une variation
défavorable de 1 240 millions d’euros, reflétant principalement la baisse
en 2013 du résultat opérationnel ajusté (-730 millions d’euros), ainsi
que la dépréciation de l’écart d’acquisition relatif à SFR (2 431 millions
d’euros) au 31 décembre 2013, partiellement compensées par la
provision au titre du litige Liberty Media Corporation aux Etats-Unis
(945 millions d’euros) et la dépréciation de l’écart d’acquisition relatif à
Canal+ France (665 millions d’euros) au 31 décembre 2012.
La quote-part dans le résultat net des sociétés mises en
équivalence
est une charge de 33 millions d’euros, contre une charge
de 38 millions d’euros sur l’exercice 2012.
Le coût du financement
s’élève à 528 millions d’euros, contre
544 millions d’euros sur l’exercice 2012, soit une diminution de
16 millions d’euros (-2,9 %).
Sur l’exercice 2013, les intérêts sur emprunts s’élèvent à 553 millions
d’euros (contre 572 millions d’euros sur l’exercice 2012). Cette évolution
s’explique principalement par la baisse du taux d’intérêt moyen des
emprunts à 3,38 % sur l’exercice 2013 (contre 3,46 % sur l’exercice
2012), eu égard à la stabilité de l’encours moyen des emprunts
à 16,3 milliards d’euros sur l’exercice 2013 (contre 16,5 milliards
d’euros sur l’exercice 2012). En effet, l’incidence sur l’encours moyen
des emprunts des cessions d’Activision Blizzard le 11 octobre 2013
(6 milliards d’euros) et de Parlophone Label Group le 1
er
juillet 2013
(0,7 milliard d’euros) est compensée par l’incidence des acquisitions
d’EMI Recorded Music le 28 septembre 2012 (1,4 milliard d’euros) et de
la participation de Lagardère dans Canal+ France le 5 novembre 2013
(1 milliard d’euros).
De leur côté, les produits du placement des excédents de trésorerie
s’élèvent à 25 millions d’euros sur l’exercice 2013, contre 28 millions
d’euros sur l’exercice 2012, soit une diminution de 3 millions d’euros.
Les produits perçus des investissements financiers
s’élèvent à
67 millions d’euros, contre 7 millions d’euros sur l’exercice 2012. Ils
comprennent les intérêts et dividendes perçus des participations non
consolidées, dont notamment 54 millions d’euros de dividendes versés
par Beats à UMG en 2013.
Les autres charges et produits financiers
sont une charge nette de
510 millions d’euros, contre une charge nette de 167 millions d’euros
sur l’exercice 2012. Ils comprennent principalement les primes et les
frais liés aux remboursements anticipés des emprunts obligataires
réalisés au quatrième trimestre 2013 suite à la cession de l’essentiel
de la participation dans Activision Blizzard (-207 millions d’euros), ainsi
qu’une perte de change de -186 millions d’euros (contre une perte de
change de -76 millions d’euros sur l’exercice 2012) sur l’emprunt en
euros de GVT auprès de Vivendi, du fait de la dépréciation du real
brésilien. Se reporter à la note 5 de l’annexe aux états financiers
consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2013.
Dans le résultat net ajusté, l’impôt
est une charge nette de
282 millions d’euros sur l’exercice 2013, contre une charge nette de
766 millions d’euros sur l’exercice 2012, en diminution de 484 millions
d’euros. Cette évolution reflète principalement l’incidence du recul
du résultat taxable des entités du groupe (+199 millions d’euros)
essentiellement dû à SFR, l’effet favorable de certains éléments non
récurrents (+149 millions d’euros), qui reflètent l’évolution sur la période
de l’appréciation des risques liés à l’impôt d’exercices antérieurs, et
l’augmentation de l’économie courante attendue du fait du régime de
l’intégration fiscale de Vivendi SA (+50 millions d’euros) essentiellement
dû à Groupe Canal+. Le taux effectif de l’impôt dans le résultat net
ajusté s’établit à 14,3 % contre 29,2 % en 2012. Hors l’effet favorable
de certains éléments non récurrents, le taux effectif de l’impôt dans le
résultat net ajusté s’établit à 20,8 % sur l’exercice 2013 (contre 28,3 %
en 2012).
Par ailleurs,
dans le résultat net, l’impôt
est une charge nette de
417 millions d’euros, contre une charge nette de 604 millions d’euros
sur l’exercice 2012, en diminution de 187 millions d’euros. Outre les
éléments explicatifs de la diminution de la charge d’impôt dans le
résultat net ajusté, cette évolution intègre la contribution additionnelle
de 3 % sur le dividende de Vivendi SA au titre de l’exercice 2012
(40 millions d’euros) ainsi que la variation de l’économie d’impôt différé
liée au régime de l’intégration fiscale de Vivendi SA, qui est une charge
de 161 millions d’euros sur l’exercice 2013 (contre une charge de
48 millions d’euros sur l’exercice 2012).
Le résultat net des activités cédées ou en cours de cession
(avant intérêts minoritaires) s’élève à 4 635 millions d’euros, contre
1 505 millions d’euros sur l’exercice 2012. Sur l’exercice 2013, il
comprend la plus-value de cession d’Activision Blizzard le 11 octobre
2013 (2 915 millions d’euros) et la variation de valeur, depuis cette
date, des 83 millions d’actions Activision Blizzard encore détenues par
Vivendi au 31 décembre 2013 (gain de 245 millions d’euros). Par ailleurs,
le résultat net des activités cédées ou en cours de cession comprend le
résultat net d’Activision Blizzard jusqu’à la date de cession effective
(692 millions d’euros, contre 873 millions d’euros sur l’exercice 2012)
et le résultat net du groupe Maroc Telecom (783 millions d’euros sur
l’exercice 2013, contre 632 millions d’euros sur l’exercice 2012). Sur
2013, ces résultats tiennent compte de l’arrêt, depuis le 1
er
juillet 2013,
de l’amortissement des immobilisations corporelles et incorporelles
de ces deux métiers conformément aux normes comptables (impact
de +270 millions d’euros sur l’exercice 2013). Se reporter à la
note 7 de l’annexe aux états financiers consolidés de l’exercice clos
le 31 décembre 2013.
La part du résultat net revenant aux intérêts minoritaires
s’élève
à 812 millions d’euros, contre 785 millions d’euros sur l’exercice 2012,
soit une augmentation de 27 millions d’euros (+3,4 %). Elle comprend
essentiellement les intérêts minoritaires du groupe Maroc Telecom
(435 millions d’euros sur l’exercice 2013, contre 335 millions d’euros
sur l’exercice 2012) et d’Activision Blizzard (269 millions d’euros pour la
période du 1
er
janvier au 11 octobre 2013, contre 337 millions d’euros
sur l’exercice 2012).
La part du résultat net ajusté revenant aux intérêts minoritaires
s’élève à 117 millions d’euros (inchangé par rapport au 31 décembre 2012)
et comprend essentiellement les intérêts minoritaires de Lagardère dans
Groupe Canal+ jusqu’au 5 novembre 2013.
En 2013, le
résultat net, part du groupe
est un bénéfice de
1 967 millions d’euros (1,48 euro par action), contre un bénéfice de
179 millions d’euros sur l’exercice 2012 (0,14 euro par action), soit
I...,172,173,174,175,176,177,178,179,180,181 183,184,185,186,187,188,189,190,191,192,...382
Powered by FlippingBook