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Profil du groupe

| Activités | Litiges | Facteurs de risques

Stratégie

1.3. Stratégie

1.3.1.

La transformation de Vivendi en un groupe industriel intégré dans les médias et les contenus

L’année 2014 a été marquée des évolutions structurantes dans la

gouvernance, la stratégie et l’organisation de Vivendi.

Une gouvernance renforcée

Réuni à l’issue de l’Assemblée générale du 24 juin 2014, le Conseil de

surveillance de Vivendi a procédé à plusieurs changements importants

dans la gouvernance du groupe :

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il a porté Vincent Bolloré à sa Présidence, en remplacement de Jean-

René Fourtou devenu Président d’honneur ;

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il a nommé trois membres du Directoire : Arnaud de Puyfontaine, qui

en assure la Présidence en remplacement de Jean-François Dubos,

Hervé Philippe, Directeur financier, et Stéphane Roussel, Directeur

développement et organisation.

À cette occasion, le Conseil de surveillance a par ailleurs été renforcé

par l’arrivée de trois nouvelles personnalités indépendantes : Philippe

Bénacin (Interparfums), Katie Jacobs Stanton (Twitter) et Virginie Morgon

(Eurazeo).

Un repositionnement achevé dans les médias

et les contenus

Les nouveaux dirigeants ont achevé en 2014 le travail engagé depuis

plus de deux ans pour recentrer le groupe sur ses activités de médias

et de contenus. En effet, la concrétisation de trois opérations majeures

a permis de mener le repositionnement stratégique de Vivendi à son

terme :

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en mai 2014, Vivendi a cédé à Etisalat sa participation de 53 % dans

Maroc Telecom, pour un prix définitif de 4,138 milliards d’euros ;

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en novembre 2014, Vivendi a finalisé le rapprochement entre SFR

et Numericable, pour un montant en numéraire de 13,166 milliards

d’euros ;

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en septembre 2014, Vivendi a signé un accord définitif avec

Telefonica pour la vente de GVT, qui prévoit un paiement en

numéraire de 4,66 milliards d’euros avant ajustement. La finalisation

de cette opération devrait intervenir dans le courant du deuxième

trimestre 2015.

Par ces trois cessions, Vivendi réduit fortement son exposition aux

télécoms mais conserve des participations minoritaires pour faciliter la

distribution de ses contenus.

Le désengagement des télécoms opéré par Vivendi s’est accompagné

d’un renforcement dans les médias et les contenus, où le groupe compte

déjà des positions de leader. En 2014, plusieurs opérations ont conforté la

présence de Vivendi dans la télévision, le cinéma et la musique :

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en mars 2014, Groupe Canal+ a pris une participation majoritaire

dans Studio Bagel, le premier réseau de chaînes d’humour sur

YouTube en France ;

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en avril 2014, Universal Music Group (UMG) a acquis la société

britannique Eagle Rock Entertainment, le plus grand producteur et

distributeur au monde de programmes musicaux pour DVD, Blu-Ray,

télévision et médias numériques ;

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en octobre 2014, Groupe Canal+ a lancé une nouvelle chaîne 100 %

africaine, A+, disponible dans une vingtaine de pays d’Afrique de

l’Ouest et centrale à travers le bouquet Canalsat.

Recentré et désendetté, Vivendi dispose à présent de moyens puissants

pour franchir de nouvelles étapes de croissance dans les médias et les

contenus.

Les premiers jalons d’un groupe industriel intégré

À l’issue de l’Assemblée générale du 24 juin 2014, le Conseil de

surveillance a décidé de faire évoluer Vivendi d’une holding vers un

groupe industriel intégré, avec un objectif clair : révéler la valeur

« cachée » des activités du groupe et développer des projets communs.

Cette transition est rendue nécessaire par l’évolution de l’environnement

numérique, qui fait converger les modes de consommation et de

distribution des contenus musicaux et audiovisuels. En diluant les

frontières entre les différents médias, la révolution numérique fait

ressortir les points communs entre les métiers de Vivendi et leur offre de

nouvelles opportunités de collaborer ensemble.

De nouvelles méthodes de travail allant dans ce sens ont déjà été mises

en place. Des séminaires «

co‑founders

» réunissant les principaux

dirigeants du groupe ont lieu régulièrement sur quatre chantiers

prioritaires : contenus du futur, data et monétisation, Afrique, coopération

et projets.

Plus globalement, le passage de Vivendi d’une holding à un groupe

industriel intégré se matérialise de trois manières différentes :

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une organisation simplifiée et décloisonnée, plus adaptée aux

nouvelles réalités du groupe :

–– une équipe de direction renforcée et un management aligné sur

des objectifs communs,

–– une coopération accrue et des partenariats étroits entre les

métiers ;

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un suivi strict des performances opérationnelles :

–– une attention accordée à la génération de cash,

–– un reporting approfondi et régulier ;

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des critères d’investissement rigoureux :

–– une priorité donnée à la croissance organique,

–– une discipline respectueuse des équilibres financiers et

compatible avec des investissements stratégiques créateurs

de valeur.

Cette transformation stratégique et organisationnelle doit permettre

au nouveau Vivendi d’agir comme un facilitateur et un accélérateur

de performance, capable de créer de la valeur à long terme.

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Rapport annuel - Document de référence 2014