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Indicateurs sociaux

Diversité et égalité des chances

5.6.1. Égalité entre les femmes et les hommes

Convaincu que la mixité dans les postes à responsabilité est un gage

de réussite pour le groupe, le Conseil de surveillance a validé en 2011

un programme de mise en réseau pour favoriser la mixité au plus

haut niveau. Le réseau ANDIAMO, créé en mars 2012, rassemble une

vingtaine de femmes cadres supérieures de nos filiales françaises.

À travers des témoignages de « rôles modèles » ainsi que d’ateliers

de codéveloppement et de coaching, ce réseau a pour ambition

d’accompagner les femmes dans leur développement et de contribuer à

lutter contre le plafond de verre.

Par ailleurs, des accords novateurs en matière de mixité sont en vigueur

dans la quasi-totalité des sociétés françaises :

p

p

accord sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, en

conformité avec la loi du 23 mars 2006 prévoyant la mise en place d’un

éventail complet de mesures (recrutement, promotion, rémunération,

maternité) ainsi que des indicateurs de suivi des dispositifs créés ;

p

p

accords ou chartes de parentalité, organisant l’égalité de traitement

entre le père et la mère ;

p

p

accords sur le temps de travail facilitant les équilibres entre la vie

professionnelle et la vie privée, à l’intention des femmes et des hommes.

Parmi les mesures de progrès social pour renforcer les dispositions

existantes, nous pouvons citer les points suivants :

p

p

renforcer la parité dans les recrutements et ce, particulièrement dans

certaines filières, et respecter l’égalité en matière d’accès à l’emploi ;

p

p

veiller à l’homogénéité et à l’équité de la répartition des femmes et

des hommes dans tous les emplois et classifications de l’entreprise ;

p

p

veiller à l’égalité des chances dans les parcours de carrière ;

p

p

garantir l’égalité salariale entre les femmes et les hommes à métier

équivalent, pour un même niveau de compétences, de responsabilité

et de résultats ;

p

p

garantir l’égalité en matière d’évolution professionnelle et salariale

en cas d’interruption de carrière dans le cadre d’un congé parental,

de maternité ou d’adoption ;

p

p

assurer une meilleure conciliation vie privée et vie professionnelle

tenant compte de la parentalité.

Groupe Canal+ sensibilise ses cabinets de recrutements partenaires à

l’objectif d’une présence plus forte des femmes dans la liste finale des

candidats. En matière de mobilité interne, Groupe Canal+ favorise la

mobilité vers les métiers « à déséquilibre hommes/femmes » et attribue

une enveloppe budgétaire pour la formation à la prise de poste.

Les accords ou chartes de parentalité prévoient quant à eux la

flexibilité des carrières, c’est-à-dire la prise en compte des périodes de

césure (congé de maternité ou congé parental). Un entretien avant et

après le congé de maternité est pratiqué au siège de Vivendi à Paris ainsi

que chez Groupe Canal+.

Plus globalement, Vivendi recherche la parité dans les plans de succession

et les promotions. Les accords prévoient des mesures pour identifier et

corriger les écarts de rémunération. Ainsi Groupe Canal+ a mis en place :

la neutralisation des périodes de congé de maternité dans l’évaluation

annuelle ; l’identification des écarts de rémunération à poste équivalent

et les actions correctrices associées ; le principe d’une enveloppe

exceptionnelle si nécessaire dans les budgets annuels de rémunération

(NAO) pour corriger les écarts de rémunérations par catégories.

Enfin, des actions en faveur de l’évolution des comportements et contre

les stéréotypes ont été engagées dans les divers métiers du groupe :

p

p

accompagnement individualisé et de formation au leadership féminin ;

p

p

organisation de réseaux avec la participation de « rôles modèles » :

rencontres entre femmes expérimentées et juniors, et communication

sur les parcours de réussite de femmes à des postes majoritairement

masculins ;

p

p

divers outils de sensibilisation opposables aux salariés : Code de

conduite, Engagement éthique (GVT), Programme de vigilance,etc.

La part des femmes parmi les cadres

En France, la notion de cadre désigne un salarié qui dispose d’un

réel niveau de responsabilité et d’autonomie et qui est soumis à des

obligations de résultats (exploitation, production, développement, gestion

de projet, etc.).

À l’étranger, cette notion n’existe pas et son équivalent le plus proche

désigne plutôt un manager rémunéré au forfait (et non à l’heure). Sont

donc comptabilisées, dans le tableau ci-dessous, les femmes managers

(international) et les femmes cadres (France).

Part des femmes cadres

GRI

PM

OCDE

G4-10, G4-LA12

1, 6

V

2014

2013

GC+

45 %

47 %

UMG

41 %

41 %

Vivendi Village

35 %

38 %

Corporate

51 %

49 %

Sous-total

42 %

43 %

GVT

28 %

28 %

Total

40 %

41 %

Méthode de calcul : nombre de femmes cadres rapporté au total

des salariés cadres.

Cette part est stable sur les deux derniers exercices pour l’ensemble

du groupe.

Les femmes dans le Conseil de surveillance de Vivendi

Part des femmes au Conseil de surveillance de Vivendi

GRI

PM

OCDE

G4-34, G4-LA12

6

IV, V.1.e

2014

2013

Donnée consolidée

35,7 %

38,5 %

Cinq femmes siègent parmi les 14 administrateurs du Conseil de

surveillance de Vivendi.

Vivendi est bien classé pour la féminisation du Conseil des 120

entreprises françaises ayant participé à l’étude

(1)

menée par le ministère

des Droits des femmes en octobre 2014.

(1)

Étude disponible sur le site Ethics and Boards.

5.6. Diversité et égalité des chances

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Cahier des indicateurs extra-financiers 2014