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Section 2 - Analyse des résultats
Rapport financier
| Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés | États financiers consolidés |
Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels | Comptes annuels de Vivendi SA
2.2. Comparaison des données 2014 et 2013
Analyse de l’évolution du résultat net, part du groupe
En 2014, le
résultat net, part du groupe
est un bénéfice de
4 744 millions d’euros (3,52 euros par action), contre un bénéfice
de 1 967 millions d’euros en 2013 (1,48 euro par action), soit une
augmentation de 2 777 millions d’euros (x 2,4). Cette évolution comprend
notamment les plus-values réalisées sur la cession de SFR (2 378 millions
d’euros), de Maroc Telecom (786 millions d’euros), de Beats (179 millions
d’euros) et de la moitié de la participation résiduelle dans Activision
Blizzard (84 millions d’euros), ainsi qu’en sens inverse, la soulte payée
(642 millions d’euros) lors du remboursement anticipé des emprunts
obligataires après la cession de SFR.
Le résultat net, après intérêts minoritaires, des activités
poursuivies
(Groupe Canal+, Universal Music Group et Vivendi Village,
ainsi que le Siège du groupe) est négatif de 290 millions d’euros en 2014,
contre un bénéfice de 43 millions d’euros en 2013, soit une évolution
défavorable de -333 millions d’euros. L’augmentation du résultat
opérationnel (EBIT) de 99 millions d’euros, incluant notamment la plus-
value réalisée sur la cession de Beats (179 millions d’euros), ainsi que
l’amélioration du coût du financement (+170 millions d’euros), sont plus
que compensées par l’augmentation du coût du remboursement anticipé
des emprunts obligataires (642 millions d’euros en 2014 après la cession
de SFR, contre 182 millions d’euros en 2013 après la cession de 88 % de
la participation dans Activision Blizzard) et de la charge d’impôt sur les
résultats (-147 millions d’euros).
Le résultat net, après intérêts minoritaires, des activités cédées
ou en cours de cession
(SFR, Maroc Telecom, Activision Blizzard
et GVT), est un bénéfice de 5 034 millions d’euros en 2014, contre un
bénéfice de 1 924 millions d’euros en 2013, soit une augmentation de
3 110 millions d’euros. En 2014, ce résultat comprend notamment les
plus-values de cession de SFR (2 378 millions d’euros) et de Maroc
Telecom (786 millions d’euros) ainsi que la plus-value de cession
de la moitié de la participation résiduelle dans Activision Blizzard
(84 millions d’euros). En 2013, ce résultat comprenait notamment la plus-
value de cession de 88 % de la participation dans Activision Blizzard
(2 915 millions d’euros) ainsi qu’en sens inverse, la dépréciation de l’écart
d’acquisition de SFR (-2 431 millions d’euros).
Analyse de l’évolution du résultat net ajusté
En 2014, le
résultat net ajusté
est un bénéfice de 626 millions d’euros
(0,46 euro par action
(1)
), contre un bénéfice de 454 millions d’euros en
2013 (0,34 euro par action), soit une augmentation de 172 millions d’euros
(+37,9 %). Pour mémoire, compte tenu de l’application de la norme IFRS 5
à SFR, Maroc Telecom, Activision Blizzard et GVT, le compte de résultat
ajusté présente les résultats de Groupe Canal+, Universal Music Group
(UMG) et des activités de Vivendi Village ainsi que les coûts du Siège du
groupe. L’évolution du résultat net ajusté reflète notamment :
p
p
l’amélioration du coût du financement (+170 millions d’euros) ;
p
p
l’augmentation du résultat opérationnel ajusté (+44 millions d’euros) ;
p
p
la diminution de la part des intérêts minoritaires dans le résultat net
ajusté (+48 millions d’euros) ;
p
p
la diminution de la quote-part de pertes dans les sociétés mises en
équivalence (+3 millions d’euros) ;
partiellement compensées par :
p
p
la diminution des produits reçus des investissements financiers
(-63 millions d’euros) ;
p
p
l’augmentation de la charge d’impôt sur les résultats (-30 millions
d’euros).
(1)
Pour le calcul du résultat net ajusté par action, se reporter à l’annexe 1 du présent rapport financier.
Analyse détaillée des principales lignes du compte de résultat
Le chiffre d’affaires consolidé
s’élève à 10 089 millions d’euros,
contre 10 252 millions d’euros sur l’exercice 2013 (-1,6 % et -1,4 % à
taux de change et périmètre constants
(2)
). Pour une analyse du chiffre
d’affaires par métier, se reporter à la section 4 du présent rapport
financier.
Le coût des ventes
est resté stable à 6 121 millions d’euros (contre
6 097 millions d’euros sur l’exercice 2013).
La marge brute
diminue de 187 millions d’euros pour atteindre
3 968 millions d’euros (contre 4 155 millions d’euros en 2013), soit une
diminution de 4,5 %.
Les charges administratives et commerciales
, hors amortissements
des actifs incorporels liés aux regroupements d’entreprises, s’élèvent à
2 811 millions d’euros, contre 3 008 millions d’euros en 2013, soit une
diminution de 197 millions d’euros (-6,5 %).
Les amortissements des immobilisations corporelles et
incorporelles
sont inclus soit dans le coût des ventes, soit dans les
charges administratives et commerciales. Les amortissements des
immobilisations corporelles et incorporelles, hors amortissements des
actifs incorporels liés aux regroupements d’entreprises, sont stables à
307 millions d’euros (contre 310 millions d’euros en 2013) et concernent
notamment les décodeurs de Groupe Canal+ ainsi que les catalogues, les
films et les programmes télévisuels de Studiocanal.
Le résultat opérationnel ajusté
s’élève à 999 millions d’euros,
contre 955 millions d’euros sur l’exercice 2013, soit une augmentation
de 44 millions d’euros (+4,6 %). À taux de change constants, le résultat
opérationnel ajusté progresse de 46 millions d’euros (+4,8 %). À taux de
change et périmètre constants, le résultat opérationnel ajusté progresse
de 74 millions d’euros (+8,1 %). Cette évolution reflète essentiellement
la progression d’Universal Music Group (+58 millions d’euros à taux
de change constants), notamment due à la baisse des coûts de
(2)
Le périmètre constant permet de retraiter les mouvements de périmètre suivants :
–
chez Groupe Canal+ : il exclut les impacts en 2014 des acquisitions de Red Production Company (22 novembre 2013), de Mediaserv (13 février 2014) et de Thema (28 octobre 2014) ;
–
chez UMG : il exclut les impacts en 2013 de l’exploitation du catalogue Parlophone Label Group.
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Rapport annuel - Document de référence 2014