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1

Profil du groupe |

Activités

| Litiges | Facteurs de risques

Groupe Canal+

2.1.6.

Faits marquants 2014

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En janvier, Groupe Canal+ a créé Canal OTT, une nouvelle entité en

charge du déploiement d’offres mobiles et individuelles via l’Internet

ouvert (

Over-The-Top

), en France et à l’international. Canal OTT a

aussi la responsabilité du développement du réseau multichaîne

(MCN) du groupe sur le Web.

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En février, après avoir reçu l’accord de l’Autorité de la concurrence,

Canal+ Overseas a finalisé l’acquisition de 51 % de Mediaserv.

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En mars, Groupe Canal+ a pris une participation majoritaire dans Studio

Bagel, le premier réseau de chaînes d’humour sur YouTube en France.

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En avril, Groupe Canal+ a renouvelé son contrat avec la Champions

League jusqu’en 2018.

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En juillet, Groupe Canal+ a annoncé le lancement d’A+, une nouvelle

chaîne 100 % africaine destinée à enrichir le bouquet Canalsat en

Afrique. Son lancement a été effectif le 24 octobre 2014.

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En septembre, Studiocanal et Svensk Filmindustri ont conclu un

accord stratégique de distribution des films Studiocanal pour le

marché nordique (Suède, Norvège, Danemark et Finlande) et de

coproduction de films et séries, capitalisant sur des propriétés et

des talents nordiques. Ces coproductions sont destinées au marché

international. Svensk Filmindustri les distribuera sur le marché

nordique et Studiocanal à l’international.

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En octobre, Studiocanal a renouvelé ses accords pluriannuels de

SVoD (vidéo à la demande par abonnement) au Royaume Uni et en

Allemagne avec Amazon. Ce dernier exploitera en exclusivité les

nouveaux films de Studiocanal sur la fenêtre SVoD pour ces deux

pays et quelques centaines de films du catalogue.

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Le même mois, Canal Overseas a annoncé la signature d’un accord portant

sur une prise de participation majoritaire dans le capital de Thema.

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En novembre, Canal+ a célébré son 30

e

anniversaire.

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Le même mois, myCanal, le portail web et mobile de Groupe Canal+,

a lancé la fonctionnalité de téléchargement (

download-to-go

) qui

permet de visionner les contenus hors connexion.

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Début décembre, Groupe Canal+ a lancé Canalplay (service de vidéo à

la demande) sur ses décodeurs satellite (Le Cube), suivi mi-décembre

par un déploiement sur les décodeurs TNT.

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Fin décembre, Canalplay a franchi le cap des 600 000 abonnés

et ses contenus sont devenus disponibles en téléchargement

(

download-to-go

).

2.1.7.

Environnement réglementaire

L’environnement réglementaire général de Groupe Canal+ a été rappelé

dans les rapports annuels précédents et n’a pas connu de changement

significatif en 2014.

Les métiers de la communication audiovisuelle en Europe sont soumis

à des lois et à des règlements nationaux. En France, leur application

est contrôlée par des autorités de régulation comme le CSA. Canal+

détient une autorisation d’émettre la chaîne Canal+ en France via les

réseaux hertziens et les réseaux n’utilisant pas des fréquences assignées

par le CSA tels que le satellite, le câble et l’ADSL. Renouvelée en

décembre 2000 pour une période de cinq ans, puis prorogée pour cinq

ans par décision du CSA en mars 2005, l’autorisation de la chaîne Canal+

sur les réseaux hertziens a été prolongée de dix années supplémentaires,

soit jusqu’en décembre 2020.

Groupe Canal+ détient, par l’intermédiaire de sa filiale Canal+ France,

le contrôle de la société dénommée SECP SA. Cotée au compartiment B

de NYSE Euronext Paris, elle est autorisée à émettre la chaîne Canal+.

Le capital de la société titulaire de cette autorisation d’émettre ne peut

être détenu à plus de 20 % par un actionnaire non communautaire.

Pour un service national de télévision diffusée par voie hertzienne

terrestre numérique, une société peut être titulaire de sept autorisations,

directement ou indirectement. Groupe Canal+ en détient quatre pour des

chaînes payantes (Canal+ HD, Canal+ Cinéma, Canal+ Sport et Planète+)

et trois pour des chaînes gratuites (i>Télé, D8 et D17).

L’autorisation d’émettre en France est assortie d’obligations, notamment

en terme de diffusion des programmes et d’investissements dans la

production audiovisuelle et cinématographique. Ainsi, les œuvres

audiovisuelles et les films diffusés par les chaînes du Groupe, qui ont

de telles obligations, doivent être pour 60 % européens et pour 40 %

d’expression originale française.

S’agissant des obligations d’investissement dans la production

audiovisuelle, la chaîne Canal+ doit consacrer chaque année au moins

3,6 % de ses ressources totales nettes de l’exercice précédent à des

dépenses dans des œuvres patrimoniales (des œuvres de fiction,

d’animation, de documentaires de création, de vidéo-musiques et

de captation ou de recréation de spectacles vivants). Une part de

ces dépenses (au moins 3,1 % des ressources) est consacrée au

développement de la production indépendante.

En matière cinématographique, la chaîne doit consacrer 12,5 % de son

chiffre d’affaires annuel à l’acquisition d’œuvres cinématographiques

européennes, dont 9,5 % à des œuvres d’expression originale française.

Ce chiffre comprend une prime au succès garantie de 0,5 % du chiffre

d’affaires. Elle bénéficie aux films français ayant réalisé plus de

500 000 entrées ou aux préachats français et européens de diversité qui

rencontreront le plus grand succès.

La chaîne D8 doit investir 15 % de son chiffre d’affaires annuel net

de l’exercice précédent dans la production d’œuvres audiovisuelles

européennes ou d’expression originale française, dont au moins 8,5 %

dans la production d’œuvres patrimoniales.

S’agissant des obligations d’investissement dans les œuvres

cinématographiques, D8 doit consacrer au moins 3,2 % de son chiffre

d’affaires de l’exercice précédent à des œuvres européennes et 2,5 % à

des œuvres d’expression originale française.

Canalplay (service de vidéo à la demande à l’acte et service de vidéo à la

demande par abonnement) est, pour sa part, soumis à la réglementation

relative aux services de médias audiovisuels à la demande. Il s’agit,

d’une part, d’un décret de novembre 2010 relatif aux obligations

d’investissements dans la production des œuvres audiovisuelles et

cinématographiques, aux obligations liées à l’offre et à la publicité

et, d’autre part, d’une délibération du CSA de décembre 2011 sur

la protection du jeune public, la déontologie et l’accessibilité des

programmes.

En application de la loi de juin 2009, la chronologie des médias, qui

impose un délai de diffusion des films après leur sortie en salle, a été

réaménagée. Groupe Canal+ applique l’accord signé le 6 juillet 2009

et étendu par arrêté du 9 juillet 2009, qui prévoit notamment les délais

d’exploitation suivants :

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pour les films disponibles en vidéo à la demande payant à l’acte

(Canalplay vidéo à la demande notamment) et en DVD : quatre

mois au minimum après leur sortie en salle et trois mois pour les

films ayant réalisé moins de 200 entrées au cours de leur quatrième

semaine d’exploitation en salle ;

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Rapport annuel - Document de référence 2014