Background Image
Table of Contents Table of Contents
Previous Page  27 / 352 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 27 / 352 Next Page
Page Background

1

Profil du groupe |

Activités

| Litiges | Facteurs de risques

Universal Music Group

2.2.4.

Merchandising

Bravado est une société de merchandising internationale détenue

à 100 % par UMG. Elle est la seule du secteur à proposer un service

complet de merchandising au niveau mondial. Elle travaille en étroite

collaboration avec des clients nouveaux ou confirmés du divertissement

et crée des produits innovants soigneusement adaptés à chaque artiste

ou marque. Ces produits sont vendus pendant les tournées, dans des

points de vente et en ligne.

Bravado concède aussi des licences à un vaste réseau de distributeurs

tiers dans le monde. La société s’appuie sur les canaux de vente et de

distribution internationaux d’UMG et sur sa puissance marketing. Son

vaste portefeuille de clients regroupe des artistes comme notamment

les Beatles, The Rolling Stones, Bob Marley, Katy Perry, 5 Seconds of

Summer et Ariana Grande.

2.2.5.

Faits marquants 2014

UMG a franchi de nombreuses étapes clés en 2014, dont :

p

p

UMG a signé avec succès quatre nouvelles stars internationales

en 2014 : Iggy Azalea, 5 Seconds of Summer, Ariana Grande

et Sam Smith ;

p

p

en janvier, Neil Diamond a signé un contrat d’enregistrement de

longue durée avec Capitol Records et, en octobre, il a signé un

contrat de gestion exclusive pour le monde avec UMPG. Egalement

en janvier, Alejandro Sanz, dix-sept fois lauréat du Latin Grammy, a

signé un contrat d’édition musicale avec UMPG ;

p

p

en février, UMG est devenu le distributeur mondial exclusif

de la société de musique indépendante réputée Glassnote

Entertainment Group ;

p

p

en avril, UMG a acquis la société britannique Eagle Rock

Entertainment, producteur et distributeur indépendant

de programmes musicaux ;

p

p

en juin, EMI a refait son entrée sur l’important marché chinois et

en Asie du Sud-Est, grâce à des contrats signés avec la superstar

de la Mandopop, A-Mei, et des artistes très populaires comme

Show Lo et Rainie Yang ;

p

p

en juillet, Rondor Music International, une filiale d’UMPG, a signé

un contrat mondial exclusif d’édition musicale avec DreamWorks

Animation. Il représente désormais l’intégralité du catalogue de

musique de DreamWorks Animation créé il y a deux décennies ;

p

p

le même mois, UMG a remporté pour The KLEEK le prix de

l’application la plus innovante du divertissement lors des Mobile

Innovation Awards. Cette application de musique en streaming

sous Androïd s’adresse aux amoureux de la musique de 39 pays du

continent africain ;

p

p

en août, UMG a finalisé la cession à Apple de sa participation

d’environ 13 % dans Beats pour 409 millions de dollars US ;

p

p

en septembre, UMPG a signé un contrat d’édition musicale mondial

avec Ice Nine, la société de Grateful Dead. Il porte sur l’intégralité

de la discographie de Grateful Dead, dont des chansons écrites

notamment par Jerry Garcia, Mickey Hart, Robert Hunter, Bill

Kreutzmann, Phil Lesh, Donna Jean Godcheaux-MacKay, Ron

« Pigpen » McKernan et Bob Weir.

2.2.6.

Environnement réglementaire

Les activités d’UMG sont soumises aux lois et réglementations de chaque

pays où il opère.

Aux États-Unis, certaines filiales du groupe ont conclu un

Consent Decree

(accord amiable) en 2000 avec la Federal Trade Commission (FTC), par

lequel elles s’engageaient, pour les 20 prochaines années, à ne pas lier la

réception de fonds publicitaires groupés pour leur musique préenregistrée

au prix ou niveau de prix auquel ce produit est proposé à la vente.

En 2003, à la suite d’une action en justice qu’elle a elle-même intentée,

la FTC a prononcé une ordonnance selon laquelle UMG s’engage,

aux États-Unis, à ne conclure aucun accord avec des tiers ayant pour objet

de fixer, de relever ou de stabiliser les prix ou les niveaux de prix de vente

de produits audio ou vidéo, et à ne pas pratiquer de publicité mensongère

pour ces mêmes produits.

Toujours outre-Atlantique, une filiale d’UMG a conclu, en 2004, un

Consent Decree

avec la FTC par lequel elle a accepté de se conformer aux

dispositions de la loi sur la protection des données personnelles en ligne

des enfants (

Children’s Online Privacy Protection Act

), et de conserver des

fichiers démontrant le respect de ses engagements.

2.2.7.

Piraterie

La piraterie nuit à l’industrie de la musique et freine le développement

de nouveaux modèles économiques. L’IFPI (Fédération internationale

de l’industrie phonographique), qui représente l’industrie de l’édition

musicale dans le monde, estime que 26 % des internautes accèdent

régulièrement à des sites sans licence. Travaillant en concertation avec

le reste de l’industrie musicale et les autres secteurs du divertissement

(dont le cinéma et les jeux vidéo), UMG suit une approche plurielle pour

lutter contre la piraterie :

p

p

UMG soutient le développement et le lancement de nouveaux

services innovants sur plusieurs plateformes, tout comme la

croissance continue des services déjà existants tels que Spotify,

iTunes, Deezer, Google et Vevo. UMG travaille en collaboration

avec des partenaires pour s’assurer que la musique soit accessible

en toute légalité et sur toutes les nouvelles plateformes (mobiles,

tablettes, ordinateurs, en voiture, consoles de jeux, à la maison).

Il offre ainsi au consommateur la meilleure et la plus complète

expérience en matière de musique numérique ;

p

p

UMG collabore avec les pouvoirs publics et les intermédiaires (tels

que les sociétés de cartes de crédit, les publicitaires, les moteurs

de recherche, les services mandataires et les fournisseurs d’accès

Internet) pour limiter les bénéfices potentiels générés par la piraterie

et veiller à une application adéquate des mesures prises. Avec les

fournisseurs d’accès Internet, UMG a notamment participé à des

programmes pour familiariser les utilisateurs à l’éventail de services

légaux disponibles pour le téléchargement et pour les alerter des

dangers de l’utilisation de services illégaux.

27

Rapport annuel - Document de référence 2014