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Rapport financier | Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés | États financiers consolidés |

Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels |

Comptes annuels de Vivendi SA

Note 24. Engagements financiers et passifs éventuels

Note 24.

Engagements financiers et passifs éventuels

Vivendi SA a souscrit un certain nombre d’engagements sous différentes

formes pour son compte ou celui de ses filiales dont les principaux sont

répertoriés ci-dessous.

Engagements d’achats et de cessions de titres

Dans le cadre de la cession ou l’acquisition d’activités et d’actifs

financiers, Vivendi a consenti ou reçu des engagements d’achats et de

cessions de titres :

p

p

le 18 septembre 2014, Vivendi s’est engagé dans la cession de GVT

suite à la signature d’un accord définitif avec Telefonica (voir faits

marquants) ;

p

p

les droits de liquidité sur la participation de Vivendi dans Numericable

– SFR sont décrits dans les faits marquants (voir supra).

Passifs éventuels consécutifs aux engagements donnés ou reçus dans le cadre de cessions

ou d’acquisitions de titres

p

p

Dans le cadre de l’autorisation de l’acquisition des chaînes Direct 8

et Direct Star (renommées respectivement D8 et D17) par l’Autorité

de la concurrence obtenue le 23 juillet 2012, Vivendi et Groupe

Canal+ ont souscrit à une série d’engagements. Ces derniers visent

la limitation des acquisitions de droits de films américains et de

séries américaines auprès de certains studios américains et des films

français, la négociation séparée des droits payants et gratuits de

certains films et séries, la limitation des acquisitions par D8 et D17 de

films français de catalogue auprès de Studiocanal et la cession des

droits en clair des événements sportifs d’importance majeure via une

procédure de mise en concurrence de ces droits. Ces engagements

sont pris pour une durée de 5 ans, renouvelable une fois si l’analyse

concurrentielle à laquelle l’Autorité de la concurrence devra procéder

le rend nécessaire. Par ailleurs, le Conseil supérieur de l’audiovisuel a

autorisé le rachat de ces chaînes le 18 septembre 2012 sous réserve

d’engagements en matière de diffusion de programmes, d’obligations

d’investissements, de circulation de droits et de conservation par

Groupe Canal+ des titres de D8 pendant une durée minimale de deux

ans et demi.

Le 23 décembre 2013, le Conseil d’État a annulé, avec un effet

différé au 1

er

juillet 2014, l’autorisation de l’acquisition des chaînes

Direct 8 et Direct Star (renommées respectivement D8 et D17) qui

avait été accordée par l’Autorité de la concurrence le 23 juillet

2012. Le 15 janvier 2014, Vivendi et Groupe Canal+ ont déposé

une nouvelle notification auprès de l’Autorité de la concurrence.

Le 2 avril 2014, l’Autorité de la concurrence a de nouveau autorisé

l’opération sous condition du respect d’engagements pris par Vivendi

et Groupe Canal+. Ces engagements sont identiques à ceux pris lors

de la précédente autorisation de 2012 à l’exception d’un engagement

supplémentaire portant sur l’acquisition des droits de diffusion des

deuxième et troisième fenêtres des films français. Leur durée est

de cinq ans à partir du 23 juillet 2012. En 2017, l’Autorité aura la

possibilité de demander une reconduction de ces engagements

pour une même durée si cela lui apparaissait nécessaire après une

nouvelle analyse concurrentielle.

p

p

Le 30 août 2006, le rapprochement des activités de télévision

payante en France de Groupe Canal+ et de TPS a été autorisé, au

titre du contrôle des concentrations, par une décision du ministre

de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, sous condition du

respect d’engagements souscrits par Vivendi et Groupe Canal+ pour

une durée maximale de six ans exception faite de ceux sur la mise à

disposition de chaînes et sur la VOD qui ne pouvaient excéder 5 ans.

L’Autorité de la concurrence française s’est saisie d’office, le

28 octobre 2009, au titre d’éventuels manquements aux engagements

pris par Groupe Canal+ dans le cadre du rapprochement entre

Canalsatellite et TPS.

Le 21 décembre 2012, le Conseil d’État a rejeté les recours de

Groupe Canal+ et Vivendi contre les décisions du 20 septembre 2011

et du 23 juillet 2012 de l’Autorité de la concurrence. En vertu de la

première, la sanction financière de Groupe Canal+ a été ramenée

de 30 à 27 millions d’euros. En vertu de la seconde, l’opération de

concentration est à nouveau autorisée sous réserve du respect de 33

injonctions prononcées.

Ces injonctions sont imposées pour une période de cinq ans

renouvelable une fois. Au terme de cette période de cinq ans,

l’Autorité mènera une nouvelle analyse concurrentielle afin

d’examiner la pertinence d’un maintien de ces injonctions. En

cas d’évolution significative des conditions de marché, Groupe

Canal+ dispose de la possibilité de demander une levée ou une

adaptation partielle ou totale desdites injonctions. Un mandataire

indépendant a été proposé par Groupe Canal+ et agréé par l’Autorité

le 25 septembre 2012 ; il est en charge de surveiller l’exécution des

injonctions.

p

p

Dans le cadre du rapprochement entre NBC et VUE en mai 2004

(création de NBC Universal), Vivendi et General Electric (GE) ont pris

un certain nombre d’engagements réciproques, d’usage dans ce type

d’opération («

representations and warranties

»). Vivendi a conservé à

sa charge des obligations de nature fiscale ainsi que des engagements

concernant certains actifs exclus de l’accord de rapprochement. Les

parties se sont, en outre, engagées à s’indemniser des conséquences

susceptibles de résulter d’un manquement à leurs obligations et

engagements respectifs. Les événements susceptibles de constituer

un manquement aux engagements donnés par chaque partie ne

seront pris en compte pour déterminer le montant de l’indemnisation

due que si la perte correspondante est, individuellement, supérieure

à 10 millions de dollars et si le total de celle-ci dépasse 325 millions

de dollars auquel cas la partie responsable devra prendre à sa

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Rapport annuel - Document de référence 2014