VIVENDI
l Rapport annuel l Document de référence
2012
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RAPPORT FINANCIER – ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS – RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS – RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
SUR LES COMPTES ANNUELS – COMPTES ANNUELS DE VIVENDI SA
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I - RAPPORT FINANCIER DE L’EXERCICE 2012
SECTION 2 - ANALYSE DES RÉSULTATS
Le résultat opérationnel ajusté
s’élève à 5 283 millions d’euros,
contre 5 860 millions d’euros sur l’exercice 2011, soit une diminution de
577 millions d’euros (-9,8 % et -10,7 % à taux de change constant). Pour
une analyse du résultat opérationnel ajusté par métier, se reporter à la
section 4 du présent rapport financier.
Les amortissements des actifs incorporels liés aux regroupements
d’entreprises
s’élèvent à 487 millions d’euros, contre 510 millions
d’euros sur l’exercice 2011, soit une diminution de 23 millions d’euros
(-4,5 %).
Les dépréciations des actifs incorporels liés aux regroupements
d’entreprises
s’élèvent à 760 millions d’euros, contre 397 millions
d’euros sur l’exercice 2011. Sur l’exercice 2012, elles concernent
l’écart d’acquisition relatif à Canal+ France (665 millions d’euros) et
certains écarts d’acquisition et catalogues musicaux d’Universal Music
Group (94 millions d’euros). Sur l’exercice 2011, elles concernaient
principalement l’écart d’acquisition relatif à Canal+ France (380 millions
d’euros).
Au 31 décembre 2012, sur la base du verdict rendu le 25 juin 2012 au
titre du
litige Liberty Media Corporation aux États-Unis
, confirmé
par le tribunal de New York le 9 janvier 2013 et homologué par le juge
le 17 janvier 2013, Vivendi a comptabilisé une provision correspondant
au montant total de la condamnation (945 millions d’euros), soit
les dommages (765 millions d’euros) et les intérêts avant jugement
pre-judgment interest »
sur la période du 16 décembre 2001 au
17 janvier 2013, au taux des billets du Trésor américain à un an, soit
180 millions d’euros). Par ailleurs, la provision constatée au titre de la
«
securities class action »
aux États-Unis est inchangée au 31 décembre
2012 à 100 millions d’euros. Se reporter à la note 27 de l’annexe aux états
financiers consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2012.
Les autres produits
s’élèvent à 22 millions d’euros, contre 1 385 millions
d’euros sur l’exercice 2011. Sur l’exercice 2011, ils comprenaient
essentiellement l’incidence du règlement le 14 janvier 2011 du différend
relatif à la propriété des titres PTC en Pologne (1 255 millions d’euros)
et de la cession, en octobre 2011, de la participation d’UMG dans Beats
Electronics (89 millions d’euros).
Les autres charges
s’élèvent à 235 millions d’euros, contre
656 millions d’euros sur l’exercice 2011. Sur l’exercice 2012, elles
comprennent principalement la dépréciation de 119 millions d’euros de
la participation de Groupe Canal+ dans N-Vision en Pologne et les frais
liés aux acquisitions de l’exercice (EMI Recorded Music et partenariat
stratégique en Pologne) pour 63 millions d’euros. Sur l’exercice 2011, elles
comprenaient principalement la moins-value réalisée en janvier 2011,
lors de la cession de la participation résiduelle de 12,34 % de Vivendi
dans NBC Universal (421 millions d’euros, dont 477 millions d’euros
correspondant à une perte de change qui reflétait la dépréciation du
dollar depuis le 1
er
janvier 2004) et le règlement au titre de l’apurement
du passé du litige opposant GVT et plusieurs États brésiliens concernant
l’application de la taxe « ICMS » sur les services Internet et haut débit
qu’elle fournit (165 millions d’euros).
Le résultat opérationnel
s’élève à 2 878 millions d’euros, contre
5 682 millions d’euros sur l’exercice 2011, soit une diminution de
2 804 millions d’euros (-49,3 %). Outre le recul du résultat opérationnel
ajusté (-577 millions d’euros, dont SFR -678 millions d’euros), cette
évolution reflète principalement la comptabilisation sur l’exercice
2012 de la provision au titre du litige Liberty Media Corporation
(-945 millions d’euros), de la dépréciation de l’écart d’acquisition relatif à
Canal+ France (-665 millions d’euros) et, sur l’exercice 2011, de l’incidence
du règlement du différend relatif à la propriété des titres PTC en Pologne
(1 255 millions d’euros), partiellement compensés par la moins-value
réalisée lors de la cession de la participation résiduelle de 12,34 % dans
NBC Universal (-421 millions d’euros) et le règlement du litige opposant
GVT et plusieurs États brésiliens concernant l’application de la taxe
« ICMS » (-165 millions d’euros).
La quote-part dans le résultat net des sociétés mises en
équivalence
est une charge de 38 millions d’euros, contre une charge de
18 millions d’euros sur l’exercice 2011.
Le coût du financement
s’élève à 568 millions d’euros, contre
481 millions d’euros sur l’exercice 2011, soit une augmentation de
87 millions d’euros (+18,1 %).
Sur l’exercice 2012, les intérêts sur emprunts s’élèvent à 599 millions
d’euros, contre 529 millions d’euros sur l’exercice 2011, soit une
augmentation de 70 millions d’euros (+13,2 %). Cette évolution s’explique
principalement par l’augmentation de l’encours moyen des emprunts à
17,1 milliards d’euros sur l’exercice 2012 (contre 13,7 milliards d’euros sur
l’exercice 2011), reflétant essentiellement l’incidence du financement de
l’acquisition de 44 % de SFR en juin 2011 (7,75 milliards d’euros) et d’EMI
Recorded Music en septembre 2012 (1,4 milliard d’euros), partiellement
compensée par la baisse du taux d’intérêt moyen de ces emprunts à
3,50 % sur l’exercice 2012 (contre 3,87 % sur l’exercice 2011).
De leur côté, les produits du placement des excédents de trésorerie
s’élèvent à 31 millions d’euros sur l’exercice 2012, contre 48 millions
d’euros sur l’exercice 2011, soit une diminution de 17 millions d’euros.
Cette évolution s’explique par la diminution de l’encours moyen des
placements à 3,4 milliards d’euros sur l’exercice 2012 (contre 4,1 milliards
d’euros sur l’exercice 2011) et par la baisse du taux d’intérêt moyen de
ces placements à 0,91 % sur l’exercice 2012 (contre 1,16 % sur l’exercice
2011).
Les produits perçus des investissements financiers
s’élèvent
à 9 millions d’euros, contre 75 millions d’euros sur l’exercice 2011. En
2011, ils correspondaient pour 70 millions d’euros au solde du dividende
contractuel versé par GE à Vivendi le 25 janvier 2011 dans le cadre de
la finalisation de la cession par Vivendi à GE de sa participation dans
NBC Universal.
Les autres charges et produits financiers
sont une charge nette de
173 millions d’euros, contre une charge nette de 153 millions d’euros sur
l’exercice 2011, et comprennent notamment des pertes de change sur des
emprunts intragroupe (-105 millions d’euros en 2012 contre -27 millions
d’euros en 2011) et des frais liés aux emprunts et aux instruments dérivés
(-15 millions d’euros en 2012 contre -52 millions d’euros en 2011). Pour
plus de détails, se reporter à la note 5 de l’annexe aux états financiers
consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2012.
Dans le résultat net ajusté, l’impôt
est une charge nette de
1 339 millions d’euros, contre une charge nette de 1 408 millions d’euros
sur l’exercice 2011, en diminution de 69 millions d’euros. Cette évolution
reflète notamment l’incidence du recul du résultat taxable des entités du
groupe (+264 millions d’euros), essentiellement dû à SFR, partiellement
compensée par la diminution (-181 millions d’euros) de l’économie
d’impôt courant liée aux régimes de l’intégration fiscale de Vivendi SA
et du bénéfice mondial consolidé suite aux modifications de la législation
fiscale en France en 2011 et 2012, principalement le plafonnement de
l’imputation des déficits fiscaux reportés à hauteur de 50 % du bénéfice
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