VIVENDI
l Rapport annuel l Document de référence
2012
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RAPPORT FINANCIER – ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS – RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS – RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
SUR LES COMPTES ANNUELS – COMPTES ANNUELS DE VIVENDI SA
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I - RAPPORT FINANCIER DE L’EXERCICE 2012
SECTION 2 - ANALYSE DES RÉSULTATS
imposable (contre 60 % en 2011). Le taux effectif de l’impôt dans le
résultat net ajusté s’établit à 28,3 % sur l’exercice 2012 (contre 25,8 %
sur 2011).
Par ailleurs,
dans le résultat net, l’impôt
est une charge nette de
1 159 millions d’euros, contre une charge nette de 1 378 millions d’euros
sur l’exercice 2011, en diminution de 219 millions d’euros. Outre les
éléments explicatifs de la charge d’impôt dans le résultat net ajusté, cette
évolution intègre la variation de l’économie d’impôt différé liée au régime
de l’intégration fiscale de Vivendi SA, qui est une charge de 48 millions
d’euros (contre une charge de 129 millions d’euros sur l’exercice 2011).
La part du résultat net ajusté revenant aux intérêts minoritaires
s’élève à 797 millions d’euros, contre 1 076 millions d’euros sur
l’exercice 2011, soit une diminution de 279 millions d’euros qui reflète
essentiellement l’impact du rachat de la participation de 44 % de
Vodafone dans SFR (-242 millions d’euros), compensé par les performances
opérationnelles d’Activision Blizzard (+34 millions d’euros).
La part du résultat net revenant aux intérêts minoritaires
s’élève
à 785 millions d’euros, contre 1 046 millions d’euros sur l’exercice 2011.
Cette diminution de 261 millions d’euros s’explique principalement par
l’impact du rachat de la participation de 44 % de Vodafone dans SFR
(-224 millions d’euros), compensé par les performances opérationnelles
d’Activision Blizzard (+41 millions d’euros).
En 2012,
le
résultat net, part du groupe
est un bénéfice de 164 millions
d’euros (0,13 euro par action), contre un bénéfice de 2 681 millions
d’euros sur l’exercice 2011 (2,09 euros par action), soit une diminution
de 2 517 millions d’euros. Outre le recul du résultat opérationnel ajusté
(-577 millions d’euros, dont SFR -678 millions d’euros), cette évolution
reflète principalement la comptabilisation sur l’exercice 2012 de la
provision au titre du litige Liberty Media Corporation (-945 millions
d’euros), de la dépréciation de l’écart d’acquisition relatif à Canal+ France
(-665 millions d’euros) et, sur l’exercice 2011, de l’incidence du règlement
du différend relatif à la propriété des titres PTC en Pologne (1 255 millions
d’euros), partiellement compensée par la moins-value réalisée lors de
la cession de la participation résiduelle de 12,34 % dans NBC Universal
(-421 millions d’euros) et le règlement du litige opposant GVT et plusieurs
États brésiliens concernant l’application de la taxe « ICMS » (-165 millions
d’euros).
La réconciliation du résultat net, part du groupe au résultat net
ajusté
est présentée en annexe 1 du présent rapport financier. En 2012,
cette réconciliation comprend essentiellement la provision constatée au
titre du litige Liberty Media Corporation aux États-Unis (-945 millions
d’euros), la dépréciation de l’écart d’acquisition relatif à Canal+ France
(-665 millions d’euros) et les amortissements et autres dépréciations des
actifs incorporels liés aux regroupements d’entreprises (-414 millions
d’euros, après impôts et intérêts minoritaires). En 2011, cette réconciliation
comprenait essentiellement l’incidence du règlement du différend relatif
à la propriété des titres PTC en Pologne (+1 255 millions d’euros) et de la
cession, en octobre 2011, de la participation d’UMG dans Beats Electronics
(+89 millions d’euros), partiellement compensés par la moins-value
réalisée lors de la cession le 25 janvier 2011 de la participation résiduelle
de 12,34 % de Vivendi dans NBC Universal (-421 millions d’euros, dont
-477 millions d’euros de réserves de conversion reclassées en résultat,
correspondant à une perte de change qui reflétait essentiellement la
dépréciation du dollar depuis le 1
er
janvier 2004) et le règlement au titre de
l’apurement du passé du litige opposant GVT et plusieurs États brésiliens
concernant l’application de la taxe « ICMS » sur les services Internet
et haut débit qu’elle fournit (-165 millions d’euros). La réconciliation
comprenait également la dépréciation de l’écart d’acquisition relatif à
Canal+ France (-380 millions d’euros) et les amortissements et autres
dépréciations des actifs incorporels liés aux regroupements d’entreprises
(-336 millions d’euros, après impôts et intérêts minoritaires).
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