VIVENDI
l Rapport annuel l Document de référence
2012
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RAPPORT FINANCIER – ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS – RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS – RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
SUR LES COMPTES ANNUELS – COMPTES ANNUELS DE VIVENDI SA
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I - RAPPORT FINANCIER DE L’EXERCICE 2012
SECTION 3 - ANALYSE DES FLUX DE TRÉSORERIE OPÉRATIONNELS
SECTION 3
ANALYSE DES FLUX DE TRÉSORERIE OPÉRATIONNELS
Note préliminaire
Vivendi considère que les flux nets de trésorerie opérationnels (CFFO), les flux nets de trésorerie opérationnels avant investissements industriels (CFFO
avant capex, net) et les flux nets de trésorerie opérationnels après intérêts et impôts (CFAIT), mesures à caractère non strictement comptable, sont des
indicateurs pertinents des performances opérationnelles et financières du groupe. Ils doivent être considérés comme une information complémentaire
qui ne peut se substituer aux données comptables telles qu’elles figurent dans le tableau des flux de trésorerie de Vivendi, présenté dans les états
financiers consolidés du groupe.
Sur l’exercice 2012, les flux nets de trésorerie opérationnels avant
investissements industriels (CFFO avant capex, net) générés par les
métiers s’élèvent à 7 872 millions d’euros, contre 8 034 millions d’euros
sur l’exercice 2011, en baisse de 162 millions d’euros (-2,0 %). Cette
évolution intègre la progression de l’EBITDA net de la variation du
besoin en fonds de roulement du groupe (+277 millions d’euros), grâce
en particulier à la bonne performance d’Activision Blizzard (+338 millions
d’euros), de Groupe Canal+ (+108 millions d’euros) et de Maroc Telecom
(+94 millions d’euros), malgré le recul de SFR (-407 millions d’euros).
Elle reflète en outre l’augmentation des investissements de contenus
(-286 millions d’euros) et des dépenses de restructuration (-75 millions
d’euros, essentiellement le plan de départs volontaires mis en œuvre par
Maroc Telecom), ainsi que l’incidence du dividende reçu en janvier 2011
dans le cadre de la finalisation de la cession par Vivendi de sa participation
dans NBC Universal (-70 millions d’euros).
Sur l’exercice 2012, les investissements industriels, nets s’élèvent à
4 490 millions d’euros, contre 3 340 millions d’euros sur l’exercice 2011,
en hausse de 1 150 millions d’euros. Cette évolution intègre l’acquisition
de fréquences mobiles 4G par SFR pour 1 065 millions d’euros en
janvier 2012 et 150 millions d’euros en octobre 2011. Hors achat de
fréquences mobiles en 2012 et 2011, les investissements industriels, nets
sont en augmentation de 235 millions d’euros (+7,4 %), essentiellement
du fait de l’expansion géographique de l’activité de télécommunications
de GVT et du développement de son activité de télévision payante
(+242 millions d’euros).
Après prise en compte des investissements industriels, nets, les flux nets
de trésorerie opérationnels (CFFO) des métiers s’élèvent à 3 382 millions
d’euros, contre 4 694 millions d’euros générés sur l’exercice 2011, en
baisse de 1 312 millions d’euros. Hors achat de fréquences mobiles
en 2012 et 2011, le CFFO généré par les métiers s’élève à 4 447 millions
d’euros, contre 4 844 millions d’euros sur l’exercice 2011, en baisse de
397 millions d’euros (-8,2 %) reflétant essentiellement le recul de SFR.
Sur l’exercice 2012, les flux nets de trésorerie opérationnels après intérêts
et impôts (CFAIT) s’élèvent à 1 954 millions d’euros, contre 2 884 millions
d’euros générés sur l’exercice 2011, en baisse de 930 millions d’euros
(-32,2 %). Le recul du CFFO (-1 312 millions d’euros) et la hausse du coût
du financement (-87 millions d’euros) sont partiellement compensés
par la diminution de 141 millions d’euros des décaissements liés aux
autres flux des activités financières et par la baisse de 328 millions
d’euros des impôts nets payés. L’évolution des impôts nets payés
reflète principalement la variation d’un exercice sur l’autre du montant
des acomptes d’impôts sur les sociétés payés par les entités du groupe
au cours d’un exercice, au titre de l’exercice en cours et au titre de la
liquidation de l’impôt de l’exercice antérieur.
Les décaissements liés aux autres flux des activités financières
comprennent notamment les primes nettes payées au titre des émissions
d’emprunts et des dénouements anticipés des instruments dérivés de
couverture du risque de taux (en diminution de 74 millions d’euros) et les
règlements au titre de l’apurement du passé du litige opposant GVT et
plusieurs États brésiliens concernant l’application de la taxe « ICMS »
sur les services Internet et haut débit qu’elle fournit (7 millions d’euros
décaissés en 2012 contre 164 millions d’euros décaissés en 2011). Par
ailleurs, les opérations de couverture du risque de change ont généré
en 2012 un décaissement net de 52 millions d’euros (dont une perte de
change de 78 millions d’euros liée au remboursement en avril 2012 d’un
emprunt obligataire de 700 millions de dollars) contre un encaissement net
de 8 millions d’euros en 2011.
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