Document de référence 2013 - page 51

51
Rapport annuel - Document de référence -
2013
-
Vivendi
2
Informations sociétales, sociales et environnementales
Politique de responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE)
1.2.
L’intégration de la RSE dans la gouvernance et la stratégie du groupe
1.2.1.
Une mobilisation transversale
Conformément à son Règlement intérieur, le Conseil de surveillance
confie au Comité stratégique la mission d’examiner annuellement la
politique de responsabilité sociétale du groupe.
La Direction de la RSE définit les orientations stratégiques et assure des
missions transversales :
elle organise, à l’attention des investisseurs, des road show dédiés
à la RSE du groupe, avec la Direction des relations investisseurs ;
elle établit une cartographie des risques liés à la RSE avec
la Direction de l’audit qui a introduit, en 2013, la RSE dans le
questionnaire COSO
(Committee of Sponsoring Organisation of the
Treadway Commission)
;
elle accompagne la politique du groupe en matière de données
personnelles et relaie le Programme de vigilance avec la Direction
juridique ;
elle participe à la définition des critères RSE intégrés dans la
rémunération variable des dirigeants du groupe, en coopération
avec la Direction des ressources humaines ;
au sein du groupe, elle conduit des échanges constructifs et
soutenus avec les directions fonctionnelles des filiales (RSE,
juridique, finance, ressources humaines) pour mettre en œuvre la
politique RSE.
Depuis 2003, la Direction de la RSE réunit un comité composé
des correspondants des filiales et des représentants de plusieurs
directions fonctionnelles du siège (juridique, finance, audit, ressources
humaines). Chaque comité RSE est l’occasion d’inviter des experts,
des représentants de la société civile ou d’institutions nationales ou
européennes, à débattre de thèmes qui s’inscrivent dans les dix champs
d’action prioritaires du groupe (voir section 1.1.2. p.48).
Parmi les sujets traités en 2013 :
« Jeunes internautes et vie numérique : l’enjeu des données
personnelles » ;
« Les référentiels de reporting des données extra-financières
(supplément sectoriel médias de la GRI, loi Grenelle II, Pacte
mondial des Nations unies, OCDE, ISO 26 000) » ;
« La responsabilité de l’entreprise vis-à-vis de ses fournisseurs » ;
« Les consommations énergétiques des technologies de
l’information et de la communication (TIC) ».
1.2.2.
Des critères de RSE inclus dans la rémunération variable des dirigeants
Lors de l’Assemblée générale des actionnaires du 30 avril 2009, le
Président du Conseil de surveillance de Vivendi a annoncé que des
objectifs de RSE seraient pris en compte dans les rémunérations
variables des dirigeants du groupe dès 2010. Vivendi a été l’une des
premières entreprises du CAC 40 à entreprendre cette démarche.
L’Autorité des marchés financiers dans son Rapport 2013 sur le
gouvernement d’entreprise et la rémunération des dirigeants de sociétés
cotées cite Vivendi, parmi les 10 sociétés du CAC 40, conditionnant le
versement d’une part variable de la rémunération à la réalisation de
critères qualitatifs liés à la RSE de la société.
Il s’agit, pour les dirigeants de Vivendi, de mesurer leur contribution
à des objectifs de performance liés aux trois enjeux stratégiques de
RSE, communs à toutes les filiales et en rapport direct avec leur activité
(voir section 1.1.1. p.48). Le Conseil de surveillance a demandé que les
critères définis pour chaque métier relèvent de leur savoir-faire et de
leur positionnement. Les indicateurs qui leur sont associés doivent être
pertinents, mesurables et vérifiables par un cabinet spécialisé, externe
et indépendant. Ces objectifs ont été établis par chaque filiale, en
concertation avec la Direction de la RSE et la Direction des ressources
humaines de Vivendi qui les intègre dans l’analyse globale de la
performance des dirigeants.
L’agence de notation extra-financière Vigeo accompagne le groupe dans
cette démarche : elle atteste de la pertinence des critères retenus et des
indicateurs associés, puis émet un avis sur les résultats obtenus par les
filiales au regard de leurs objectifs initiaux. Le Comité des ressources
humaines, au sein du Conseil de surveillance, évalue les performances
des dirigeants sur chacun de ces critères de responsabilité et détermine
le bonus correspondant. En 2013, les objectifs ont été atteints,
voire dépassés, dans toutes les entités du groupe. Le montant de
rémunération relatif à ces objectifs peut atteindre jusqu'à 10 %. Ils ont
concerné 1 368 cadres dirigeants au sein des filiales et du siège de
Vivendi.
Pour chaque enjeu stratégique, voici quelques exemples d’objectifs :
la protection et l’accompagnement de la jeunesse : le
développement par GVT de programmes d’éducation à Internet
ainsi que la mise à disposition d’outils de contrôle pour les parents ;
l’extension par SFR du service de contrôle d’accès à tout le parc
des box ;
la promotion de la diversité culturelle : le préachat par Canal+
d’un certain nombre de films européens à petit budget ou de
premiers films européens ; la volonté de la chaîne de promouvoir
la représentation des femmes à l’antenne ; l’action de GVT visant
à valoriser les artistes locaux par la diffusion de leur musique ;
l’accompagnement des talents locaux par Universal Music Group
dans les pays émergents ;
le partage des connaissances : les actions menées par SFR pour
faciliter l’accessibilité aux produits et aux services pour les
personnes handicapées ou démunies ; celles du groupe Maroc
Telecom qui veille à équiper en mobiles de nombreuses localités
isolées dans les pays de ses filiales africaines ou encore la
contribution de Canal+ à la valorisation du patrimoine en restaurant
et en numérisant de grands films devenus inaccessibles.
I...,41,42,43,44,45,46,47,48,49,50 52,53,54,55,56,57,58,59,60,61,...382
Powered by FlippingBook