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Indicateurs sociétaux

Les quatre enjeux « cœur de métier » de Vivendi relèvent des droits de l’homme

Au Brésil, GVT a poursuivi son programme pour un Internet responsable

en coopération avec l’ONG SaferNet et le CDI (Comité pour la

démocratisation de l’informatique). Des sessions de formation ont été

organisées à Sao Paolo et à Curitiba où, grâce à des ressources en ligne

disponibles sur une plateforme dédiée, les jeunes ont pu apprendre à

développer des applications mobiles « à impact social ».

4.1.2.2.

Protection des jeunes publics

Vivendi a adopté dès 2008 une Charte sur la protection des données et des

contenus dans laquelle le groupe déclare respecter la liberté d’expression

tout en luttant contre la diffusion de contenus illégaux, notamment

à l’égard des enfants. Pour atteindre cet équilibre, Vivendi s’engage à :

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p

promouvoir les moyens de choix ou de contrôle des contenus

(outils de filtrage et autres moyens de sélection) ;

p

p

coopérer activement avec les autorités compétentes dans la lutte

contre les contenus illégaux ;

p

p

promouvoir des règles déontologiques pour accompagner

le développement de ses activités ;

p

p

promouvoir la sensibilisation des parents et des enfants

aux usages des nouveaux médias.

Vivendi concourt au débat public et participe à différents événements sur

ce thème. Ainsi, dans le cadre de la journée d’étude « Enfants connectés :

éduquer à l’ère numérique » organisée le 9 octobre 2014 par l’Université

de Poitiers en collaboration avec les CEMEA (Centres d’entraînement aux

méthodes d’éducation active), Vivendi est intervenu dans la table ronde

consacrée à la responsabilité des citoyens, des médias et des pouvoirs

publics vis-à-vis de l’enfant. Cette conférence a permis de confronter les

points de vue des chercheurs, des spécialistes de l’enfant et des médias,

et ceux des producteurs de contenus tout en établissant un état des lieux

de la régulation nationale et européenne sur la protection de l’enfance.

Existence d’un engagement formel en matière

de déontologie des contenus (production et/ou distribution),

dont une partie porte plus spécifiquement sur la protection

des jeunes publics

GRI

PM OCDE Périmètre couvert

G4-56, DMA PR MSS

Création et distribution

de contenus

1, 2

II, IV,

VIII

Corporate

Groupe Canal+

UMG (Focus 9 pays)

GVT

Initiatives visant à sensibiliser les jeunes publics

et leur entourage à une utilisation responsable des produits

et services

GRI

PM OCDE

Périmètre couvert

G4-PR3,

MSS M4 1, 2

II, IV, VIII

Corporate

Groupe Canal+

UMG (Focus 9 pays)

GVT

Les filiales de Vivendi mettent plusieurs outils à disposition de leurs

publics afin qu’ils puissent maîtriser les usages liés aux produits et aux

services du groupe.

Groupe Canal+, dans sa Charte éthique, prévoit que « les chaînes veillent

à la protection des enfants et des adolescents et à cet effet appliquent

la classification des programmes en fonction des degrés d’appréciation

et de l’acceptabilité de ceux-ci au regard de la protection de l’enfance

et de l’adolescence en appliquant la signalétique correspondante », et

ce sur tous les nouveaux supports y compris sur ses services de médias

audiovisuels à la demande (SMAD).

p

p

De même, Canal+ Afrique s’est engagé à veiller « à ce que ses

programmes et ses déclinaisons ne portent pas atteinte aux droits

de l’enfance et de l’adolescence et s’engage à informer ses abonnés

lorsque les programmes pourront heurter la sensibilité des enfants

et des adolescents ». Ce principe est inscrit dans les conventions

signées avec les autorités de régulation audiovisuelle des pays

suivants : Bénin, Burkina Faso, Congo, Côte d’Ivoire, Djibouti, Gabon,

Guinée Conakry, Mali, Madagascar, Niger, RCA, RDC, Sénégal,

Tchad et Togo.

p

p

Par ailleurs, après avoir conçu un espace jeunesse sécurisé au sein de

sa plateforme VOD Canalplay, Groupe Canal+ a décliné une application

mobile Canalplay Kids en 2014. Protégé par un mot de passe, le

contrôle parental peut s’exercer en paramétrant l’âge de l’enfant et le

temps de visionnage via l’application. De même, les abonnés de Canal+

Afrique qui ont souscrit aux contenus réservés au public adulte doivent

saisir un code parent confidentiel pour y accéder.

p

p

En Pologne, l’activité de nc+, sur la télévision linéaire comme sur

les SMAD, est conforme aux réglementations locales en matière

de protection du public mineur qui concernent la classification des

programmes, les plages horaires de diffusion et les communications

commerciales. La chaîne nc+ a été co‑signataire en octobre 2014,

avec les sept autres principaux diffuseurs du pays, d’une

autorégulation en matière de communication commerciale : toute

publicité relative à des boissons et à une alimentation déséquilibrées

ne sera plus diffusée sur la plage horaire des programmes destinés

aux enfants de 12 ans et moins.

Sur la chaîne de télévision ludo-éducative Mon Nickelodeon junior,

Groupe Canal+ continue de proposer le service dit de « TV perso » qui

permet aux parents de paramétrer le temps de visionnage souhaité.

Les communications commerciales sur les chaînes jeunesse Piwi+

et Télétoon+ en France sont encadrées par les engagements inscrits

dans les conventions entre ces chaînes et le Conseil supérieur de

l’audiovisuel (CSA) avec notamment : séquences publicitaires

inférieures à deux minutes, identification claire des écrans

publicitaires (génériques d’au minimum quatre secondes composés

d’éléments visuels et sonores pour permettre au jeune public de les

reconnaître aisément), encadrement des conditions de parrainage

d’une émission, non-diffusion d’émission de téléachat.

Au-delà de la conformité aux réglementations locales, UMG mène des

actions visant à promouvoir une utilisation responsable de ses services.

p

p

UMG au Royaume-Uni a mis en œuvre un projet pilote de

classification des vidéoclips par tranche d’âge sur les plateformes

Youtube et Vevo. Entre octobre et décembre 2014, 24 vidéoclips ont

été soumis au

British Board of Film Classification

pour être classifiés

par tranche d’âge. Un seul vidéoclip a été classé interdit aux moins

de 18 ans. UMG a pour ambition d’étendre cette bonne pratique.

p

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Aux États-Unis, aux côtés de la RIAA (

Recording Industry Association

of America

), UMG participe au programme « Pause Parent Play » qui

fournit aux parents des ressources en ligne pour guider les choix

de consommation médias au sein de leur famille. Et aux États-Unis

mais aussi en Allemagne, UMG s’associe aux campagnes de la

RIAA et de l’IFPI (

International Federation of Phonographic Industry

)

intitulées respectivement « Why Music Matters » et « Playfair » qui

sensibilisent les publics jeunes à l’importance de la consommation de

l’offre légale de musique.

Aux États-Unis et au Royaume-Uni, UMG adhère à la campagne

de l’IFPI, de la RIAA et du BPI (

British Phonographic Industry

) qui

demande d’apposer la signalétique «

Parental Advisory – Explicit

content

» sur les CD dont le langage peut être inapproprié.

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Cahier des indicateurs extra-financiers 2014