Background Image
Table of Contents Table of Contents
Previous Page  30 / 60 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 30 / 60 Next Page
Page Background

4

Indicateurs sociétaux

Loyauté des pratiques

Définition des axes prioritaires de la politique de lutte

contre la corruption

GRI

PM OCDE

Périmètre couvert

G4-DMA SO

volet

Corruption

10

II, VII

Groupe Canal+

UMG (Focus 9 pays)

GVT

Les filiales déclinent leur politique anticorruption à partir du Programme

de vigilance et du Pacte mondial des Nations unies dont le groupe est

signataire.

Groupe Canal+ a formalisé ses engagements dans une Charte éthique et

a consacré un module de formation aux risques contractuels. Aussi, la

Direction de l’audit interne a élaboré en juin 2014 un document sur « la

prévention des fraudes » à destination des employés.

L’ensemble des collaborateurs de la Direction des achats, des Directions

juridiques et de la Direction de l’audit de Groupe Canal+ est sensibilisé

à la lutte contre la corruption. La Direction de l’audit interne de Groupe

Canal+ recense trimestriellement les fraudes détectées au sein du

groupe, ainsi que les plans d’actions rattachés. Ces informations

remontent des services opérationnels suivant la procédure groupe de

signalement des fraudes établie par la Direction de l’audit interne de

Groupe Canal+. Cette procédure est disponible et publiée sur l’Intranet

avec la possibilité pour les collaborateurs de faire appel au Secrétaire

général du groupe en cas de difficulté. Une adresse mail est également

disponible pour signaler tout manquement à la Charte éthique.

UMG s’engage à adopter une approche dite de « tolérance zéro » vis-

à-vis de la fraude et de la corruption, et à agir professionnellement

et avec intégrité partout où l’entreprise opère, conformément aux

réglementations locales, ainsi qu’au

UK Bribery Act

de 2010. UMG a mis

en place un dispositif d’alerte à disposition des employés. La politique

de lutte contre la corruption est portée à la connaissance de l’ensemble

des salariés du groupe qui doivent adhérer au Code de conduite de

l’entreprise.

Les collaborateurs situés en Amérique du Nord et en Amérique centrale

bénéficient chaque année d’un test en ligne du Code. Cette session

comprend des exercices relatifs à la fraude et à la corruption, ce qui

permet aux salariés de ces régions d’être continuellement testés sur

ces matières. En ce qui concerne l’

UK Bribery Act

, UMG a spécialement

écrit une procédure qui est à la disposition des salariés sur le site UMG

Ressources Humaines. UMG a également développé des stages relatifs à

la lutte contre la fraude et la corruption. En 2014, tous les collaborateurs

en Chine, à Hong Kong et à Taiwan ont participé à un stage de formation

sur le

Foreign Corrupt Practices Act

, l’

UK Bribery Act

et sur le Code de

conduite d’UMG. La réunion s’est tenue en chinois afin de s’assurer que

tous les employés comprendraient parfaitement les sujets traités.

Avec l’accompagnement d’un conseiller juridique, UMG a entrepris une

démarche de définition d’éléments de langage, relatifs à la lutte contre

la corruption, que le groupe vise à insérer à l’échelle globale dans ses

contrats commerciaux. Ces éléments de langage exigeront de la part

des fournisseurs d’UMG que ceux-ci se conforment aux lois locales

applicables ; aussi, donneront-ils la possibilité à UMG de résilier le

contrat ou d’appliquer une autre sanction en cas de non-conformité de la

part du fournisseur. La Chine sera la première juridiction dans laquelle la

mesure sera adoptée, suivie par l’Amérique du Nord.

GVT qui a signé le Pacte mondial des Nations unies en 2014, a organisé

des sessions de formation pour informer et pour responsabiliser ses

dirigeants dans cette lutte contre la corruption. Par ailleurs, l’opérateur

brésilien a signé le

Call to Action: Anti-Corruption and the Global

Development Agenda

lancé par le Pacte mondial des Nations unies en

décembre 2014 pour célébrer le dixième anniversaire du dixième principe

du Pacte.

Cet « Appel à l’action » est une initiative du secteur privé à l’attention

des gouvernements pour promouvoir des pratiques de lutte contre la

corruption et mettre en place des politiques de bonne gouvernance,

conditions nécessaires pour favoriser une économie globale qui soit

durable et inclusive.

Nombre total d’incidents ayant causé le non-renouvellement

de contrat avec des partenaires commerciaux en raison

de violations liées à la corruption

GRI

PM OCDE

Périmètre couvert

G4-S05

10

II, VII

Groupe Canal+

UMG (Focus 9 pays)

GVT

Au cours de l’année 2014, Groupe Canal+ et UMG n’ont pas constaté

d’acte de corruption dans le cadre de leurs relations avec leurs

partenaires commerciaux.

4.5.2. Contribution aux politiques publiques/lobbying responsable

Engagement formel en faveur d’un lobbying responsable

et transparent

GRI

PM OCDE

Périmètre couvert

G4-DMA S0

volet Politiques

publiques

-

-

Groupe Canal+

UMG (Focus 9 pays)

GVT

Groupe Canal+ est membre d’associations professionnelles telles

que l’AFRC (Association Française de la Relation Client) et la FEVAD

(Fédération du e-commerce et de la Vente à Distance) qui œuvrent

notamment pour l’évolution des pratiques et de la régulation liées aux

activités de leurs secteurs.

Groupe Canal+, à l’occasion de la renégociation de l’accord

interprofessionnel relatif à la chronologie des médias en France, a plaidé

auprès des pouvoirs publics pour un maintien des grands équilibres de

ce dispositif. Celui-ci permet de maximiser le financement des œuvres

cinématographiques, notamment à travers la fenêtre d’exploitation

exclusive des chaînes de télévision payante.

p

p

En Pologne, nc+ a entretenu un dialogue nourri avec ses parties

prenantes engagées dans la lutte contre le piratage.

Parmi les nombreuses initiatives menées par nc+ en 2014, citons

la conférence de Signal (l’association polonaise des diffuseurs

de programmes TV dont nc+ est membre fondateur) organisée

en décembre 2014 sur le thème « La protection de la propriété

intellectuelle sur Internet, force ou faiblesse de la Pologne ? ».

Plusieurs grands acteurs du secteur des médias et des représentants

du secteur public se sont réunis autour de tables rondes pour

débattre sur la remise en cause de la propriété intellectuelle à l’ère

numérique.

30

Cahier des indicateurs extra-financiers 2014