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Indicateurs sociaux

Relations sociales

5.2.2. Absentéisme dans le groupe

L’absentéisme par motif

*

L’absentéisme est défini comme l’ensemble des jours ouvrés non

travaillés, hors congés payés, stages de formation, absences syndicales,

congés exceptionnels et conventionnels et journées de réduction

du temps de travail (RTT). Les suspensions de contrat ne sont pas

comptabilisées dans le tableau ci-dessous. En revanche, la totalité des

jours d’absence pour raisons médicales, y compris les maladies de longue

durée, est comptée.

Les jours d’absence sont ventilés par motif : maladie, raisons familiales

liées à la maternité, la paternité ou l’adoption, accidents du travail, y

compris accidents de trajet dans les pays où cette notion existe.

La catégorie « absences pour autres raisons » reflète les différences

de culture et de réglementation locale au sein du groupe. Elle couvre

notamment les absences pour convenance personnelle, les congés sans

solde, les absences non rémunérées, les mises à pied, les absences

non autorisées (payées ou non), pour enfant malade ou pour événement

familial (hors congés de maternité, de paternité et d’adoption) mais aussi

les absences pour examen, deuil, etc. ainsi que les absences injustifiées.

Absentéisme par motif

(moyenne jours/salarié)

GRI

PM

OCDE

G4-LA6

-

V

Donnée consolidée

2014

2013

Absences pour maladie

4,46

4,31

Absences pour raisons familiales

2,23

2,06

Absences pour accident

0,32

0,29

Absences pour autres raisons

(a)

3,32

(a)

2,50

*

Ces données incluent le périmètre de GVT.

(a)

Hors GVT (spécificités liées aux règles locales d’organisation du

travail), le taux d’absentéisme pour autres raisons s’élève à 0,74

en 2014 et à 0,40 en 2013.

Méthode de calcul : le taux d’absentéisme correspond au nombre

de jours d’absence rapporté à l’effectif moyen de l’année.

5.3. Relations sociales

5.3.1. Organisation du dialogue social

Le dialogue social se décline à tous les niveaux de la société. Le Comité

de groupe et l’Instance de dialogue social européen (IDSE) permettent

une large information et des échanges sur la stratégie économique et

les grands axes des politiques de ressources humaines de Vivendi (voir

section 3.1.2 du chapitre 2 du Document de référence 2014).

Au sein des filiales, le dialogue et la concertation sociale sont organisés

selon les règles du droit du travail propres à chaque pays et selon les

orientations des politiques de ressources humaines de chacun des

métiers.

En France, dans le cadre de la loi de sécurisation de l’emploi du

14 juin 2013, Groupe Canal+ et Universal Music France ont mis en place

des Bases de Données Économiques et Sociales (BDES) afin de faciliter

la mise à disposition des informations permettant de nourrir le dialogue

social relatif aux orientations stratégiques de l’entreprise et sur leurs

conséquences sur l’activité, l’emploi, l’évolution des métiers et des

compétences, l’organisation du travail, etc.

La mise en œuvre de ce processus se poursuivra sur l’ensemble des

entités au cours de l’année 2015.

5.3.2. Bilan des accords collectifs en France

En 2014, 17 accords ou avenants ont été signés ou reconduits. Parmi

ces accords, peuvent être cités comme représentatifs du dialogue social

permanent au sein des différents métiers du groupe, l’accord sur l’égalité

professionnelle entre les femmes et les hommes de Groupe Canal+ et

l’accord sur l’aménagement du temps de travail de Digitick.

Avec l’entrée en vigueur au 1

er

janvier 2014 de son nouvel accord sur

l’emploi des personnes en situation de handicap et la signature le

7 février 2014 de son nouvel accord sur l’égalité professionnelle entre

les femmes et les hommes, Groupe Canal+ poursuit ses engagements en

termes de diversité et d’égalité des chances dans l’entreprise.

Les thèmes de l’égalité entre les femmes et les hommes et de

l’aménagement du temps de travail sont abordés chaque année par

Universal Music France dans le cadre de la négociation annuelle

obligatoire.

Pour tenir compte de la nature de son activité de prestataire de services

liés aux événements spéciaux comme les festivals, les spectacles, les

événements sportifs etc., Digitick a souhaité faire évoluer son accord

d’aménagement du temps de travail en vigueur afin de faire bénéficier les

salariés d’une plus grande liberté dans la gestion de leur temps de travail

et de repos avec notamment la mise en place d’un compte-épargne

temps, répondant ainsi à la volonté exprimée des salariés.

Des accords sur les frais médicaux et la prévoyance ont également été

signés chez Universal Music France et Vivendi permettant de garantir la

protection sociale et l’intérêt des salariés dans un contexte de contraintes

légales nouvelles.

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Cahier des indicateurs extra-financiers 2014