Indicateurs sociétaux
Les quatre enjeux « cœur de métier » de Vivendi relèvent des droits de l’Homme
Groupe Canal+, dans sa Charte éthique, prévoit que « les chaînes veillent
à la protection des enfants et des adolescents et à cet effet appliquent
la classification des programmes en fonction des degrés d’appréciation
et de l’acceptabilité de ceux-ci au regard de la protection de l’enfance
et de l’adolescence en appliquant la signalétique correspondante », et
ce sur tous les nouveaux supports y compris sur ses services de médias
audiovisuels à la demande (SMAD).
La chaîne ludo-éducative « Mon Nickelodeon junior » mais également
Canalplay avec la rubrique Canalplay Kids, proposent un espace jeunesse
sécurisé. La chaîne Piwi+ dédiée à la jeunesse s’appuie sur un comité
d’éthique constitué de pédiatres, d’éducateurs et de parents pour
s’assurer que son offre s’inscrit dans le respect des engagements relatifs
à la protection des enfants et des adolescents. De son côté, Télétoon+,
dont l’offre inclut notamment des jeux gratuits en ligne, des vidéos et des
dessins animés, envisage de proposer dès 2016 un magazine consacré à
l’éducation aux médias numériques pour les 7/11 ans.
En Pologne, MiniMini Channel, la chaîne dédiée aux jeunes publics
conseille les parents et les enfants sur une utilisation sûre d’Internet.
Elle dédie à cet effet une rubrique détaillée qui propose des témoignages
d’experts de la jeunesse et de parents, des conseils sur les jeux en
ligne, ou encore des adresses de sites sécurisés pour les enfants.
Par ailleurs, nc+ veille à encadrer les communications commerciales
qui s’adressent au public le plus jeune : ces dernières sont évaluées
sur la base d’une charte interne dont les principes ont été établis en
conformité avec la réglementation nationale et internationale (y
compris la Convention internationale des droits de l’enfant de 1989). La
charte détaille les principes que doivent respecter les communications
commerciales en vue d’être conformes à cette réglementation.
UMG mène également des actions visant à promouvoir une utilisation
responsable de ses services. Ainsi, UMG a invité ses partenaires
à examiner les conditions d’instauration d’un système de classification
par tranche d’âge des vidéos en ligne, destiné à protéger les enfants
de l’exposition à des contenus inappropriés. Au Royaume-Uni, cette
action est menée en lien avec le British Board of Film Classification
.
Ce
projet qui concerne les cinq pays d’UMG les plus importants en termes
d’activité (France, Allemagne, Japon, Royaume-Uni et États-Unis) est
inscrit à l’agenda des réunions des associations professionnelles telles
le SNEP en France et le BVMI en Allemagne.
Aux États-Unis, UMG relaie les programmes éducatifs et les campagnes
de la RIAA pour éduquer les parents aux médias numériques. Par ailleurs,
UMG sensibilise les publics – y compris les plus jeunes – à l’offre légale de
musique en s’associant à des initiatives telles que « Why Music Matters »
(un projet initié par les artistes, qui témoignent de l’importance de la musique
dans leur vie par le biais de vidéos animées) ou à la vidéo « Music Remains »
(www.musicremains.org)tournée aux studios Abbey Road pour l’IFPI.
Au sein de Vivendi Village, Watchever propose l’offre Kids. Cette offre
élaborée avec des parents, est spécialement conçue pour les jeunes
enfants tant au niveau des contenus disponibles que des fonctionnalités.
Depuis 2015, il est par ailleurs possible de créer plusieurs profils
à l’intérieur d’un compte utilisateur et pour chacun des profils, des
restrictions fondées sur l’âge peuvent être appliquées. Le mécanisme
d’individualisation des profils au sein d’un seul compte permet de
restreindre l’accès à certains contenus pour certains membres de famille
et, par conséquent, de protéger les mineurs en bloquant l’accès aux
contenus inappropriés.
En ce qui concerne le service de billetterie, See Tickets informe
également ses clients de la limite d’âge relative aux concerts proposés
sur son site. Une mention explicite concernant l’âge requis pour assister
à l’événement apparaît au moment du règlement en ligne.
4.1.3.
PARTAGE DES CONNAISSANCES :
PLURALISME DES CONTENUS, ACCÈS AUX
MÉDIAS ET SENSIBILISATION AUX ENJEUX
DU DÉVELOPPEMENT DURABLE
Un troisième enjeu stratégique identifié par Vivendi porte sur le
pluralisme des contenus, l’accès aux médias et la sensibilisation des
publics aux enjeux du développement durable. Animé par la volonté de
contribuer au vivre ensemble et de favoriser l’accès de ses contenus
au plus grand nombre, le groupe s’associe à différentes initiatives pour
ouvrir son champ de réflexion et d’actions.
Certaines des initiatives destinées à sensibiliser le public au
développement durable sont décrites au chapitre 2 section 2.1.2 du
Document de référence 2015.
4.1.3.1. Pluralisme des contenus
Vivendi assure une expression pluraliste des courants de pensée et
d’opinion dans le respect du principe de l’égalité de traitement. Le respect
de la liberté d’expression est inscrit dans la Charte sur la protection des
données et des contenus de Vivendi.
Dans le Protocole de reporting de Vivendi, le pluralisme est défini
comme suit : « L’objectif du pluralisme est de garantir que les clients,
abonnés, consommateurs, téléspectateurs ou auditeurs disposent d’une
information, notamment politique, diversifiée et qui ne les prive pas de la
capacité d’exercer leur liberté d’opinion et de choix. Une offre médiatique
pluraliste émane donc d’une pluralité de médias indépendants et
autonomes reflétant la diversité la plus large possible d’opinions et
d’idées ».
Vivendi s’appuie sur cette définition commune pour suivre les actions de
ses filiales en la matière.
DESCRIPTION DE LA STRUCTURE
DE GOUVERNANCE, DU MODÈLE ÉCONOMIQUE
ET DES MÉCANISMES DÉPLOYÉS GARANTISSANT
L’INDÉPENDANCE DES FONCTIONS ÉDITORIALES
ET LE PLURALISME DES CONTENUS
GRI
PM OCDE Périmètre couvert
G4-56, DMA
HR MSS, DMA
PR MSS volet
Création de
contenus
1, 2
II, IV
Groupe Canal+
Par la production de ses documentaires, la diffusion de sa chaîne
d’information continue iTélé et l’ensemble des chaînes internationales
composant les bouquets de Canal+ Overseas, Groupe Canal+ occupe une
place de premier plan dans le paysage audiovisuel. Il joue à ce titre un
rôle majeur pour alimenter l’esprit critique de ses publics.
Les principes de déontologie journalistique sont inscrits dans la Charte
éthique du groupe et dans la convention collective UES Canal+ pour
les journalistes. La convention collective mentionne ainsi les règles
de nature déontologique que les journalistes doivent respecter dans
leur activité professionnelle. Par ailleurs, suite aux engagements pris
par Groupe Canal+ lors de son audition le 24 septembre 2015 devant
le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), le groupe a annoncé, en
janvier 2016, la mise en place d’un comité d’éthique auprès de la chaîne
Canal+.
CAHIER DES INDICATEURS EXTRA-FINANCIERS
2015
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