Indicateurs sociétaux
Loyauté des pratiques
affichent leur positionnement au moyen de nombreuses communications
et publications. Les efforts de lobbying d’UMG se concentrent
principalement sur la protection des droits de propriété intellectuelle, la
reconnaissance de la valeur de la musique et de la diversité culturelle, la
lutte contre les contenus illégaux et la valorisation des droits de diffusion
et d’exécution publique des œuvres – notamment dans les pays où ces
droits bénéficient à l’heure actuelle d’une protection insuffisante ou
inexistante.
UMG s’est mobilisé pour son compte ainsi que par l’intermédiaire de
ces associations, y compris au niveau européen, afin de défendre une
répartition mieux équilibrée de la valeur générée par les services de
musique numérique et de consolider les mécanismes de
notice-and-take-
down
. En France, l’accord Schwartz a été signé en octobre 2015 par les
principaux acteurs de l’industrie musicale. Le gouvernement français a
été à l’origine d’un guide de bonnes pratiques visant à régir les relations
entre les plateformes numériques, les labels, les éditeurs, les artistes
et les grands
majors
, représentés en France par le SNEP (voir aussi
chapitre 1 section 1.5.5 du Document de référence 2015).
UMG a continué de plaider en faveur de l’extension de 50 à 70 ans de
la durée de protection des droits voisins du droit d’auteur. Cette mesure
favorise la diversité culturelle en permettant aux artistes interprètes et
aux musiciens de studio d’être rémunérés plus longtemps pour leurs
œuvres et aux ayants droit de maintenir un niveau élevé d’investissement
dans les nouveaux talents. En 2015, cette extension a été adoptée au
Canada et entérinée par l’accord de partenariat transpacifique pour une
application au Japon et en Nouvelle-Zélande.
4.5.3.
COMMUNICATION ET MARKETING
RESPONSABLES
La Charte sur la protection des données et des contenus, adoptée par
Vivendi en 2008, formalise les principes appliqués par le groupe en
matière de communication et de marketing responsable. Les principes
présents dans la charte doivent être respectés par toutes les filiales, dans
les pays où le groupe est présent. Par cette charte, Vivendi s’engage
notamment à veiller à ce que personne par son intermédiaire n’abuse de
la crédulité des enfants, à se conformer strictement à la réglementation
en vigueur sur la protection des consommateurs ou encore à s’assurer du
consentement préalable de tout internaute avant toute communication
publicitaire.
Le groupe porte une attention particulière à la protection des jeunes
publics, dans l’esprit des « Principes directeurs sur les droits de l’enfant et
les entreprises » établis en 2012 par le Pacte mondial de l’ONU, l’Unicef
et Save the Children. Le Principe 6 requiert des entreprises qu’elles aient
recours à un marketing et une publicité qui soient respectueux des droits
de l’enfant.
En 2015, dans le cadre de sa démarche de dialogue avec les parties
prenantes du secteur des médias, au sein du Forum RSE Médias, Vivendi
a contribué à l’élaboration d’une fiche pratique « RSE et publicité ». Cette
fiche retrace les enjeux éthiques liés à la publicité dans les industries de
contenus et propose des bonnes pratiques.
EXISTENCE D’UN ENGAGEMENT FORMEL EN FAVEUR
D’UNE COMMUNICATION ET D’UN MARKETING
RESPONSABLES SUR TOUS LES CANAUX
DE COMMUNICATION
GRI
PM OCDE
Périmètre
couvert
G4-DMA PR volet
Communication
marketing
-
VIII
UMG
Groupe Canal+
EXISTENCE DE DISPOSITIFS POUR CONTRÔLER
LA CONFORMITÉ DE LA COMMUNICATION ET DU
MARKETING AVEC LES ENGAGEMENTS PRIS
GRI
PM OCDE
Périmètre
couvert
G4-DMA PR volet
Communication
marketing
-
VIII
UMG
Groupe Canal+
Les filiales de Vivendi promeuvent une communication et un marketing
responsables, en vertu des codes, des chartes ou des clauses spécifiques.
Ainsi, au sein de Groupe Canal+ par exemple, cet engagement est
inscrit dans plusieurs articles de la Charte éthique (en particulier ceux
relatifs à l’éthique commerciale et à la protection de l’environnement).
La convention conclue entre Canal+ et le CSA contient également des
dispositions spécifiques sur la communication commerciale.
Le groupe porte une vigilance accrue aux messages visibles par les
enfants. En France, Canal+ a en particulier mis en place un régime
renforcé pour ses chaînes jeunesse Piwi+ et Télétoon+, qui prévoit
par exemple que les séquences publicitaires soient inférieures à deux
minutes ou que les écrans publicitaires soient clairement identifiés. Par
ailleurs, la chaîne Canal+ Family ne diffuse pas de publicité. En Pologne,
les communications commerciales qui s’adressent au public le plus jeune
sont évaluées d’après une charte de principes interne (voir section 4.1.2.2
du présent chapitre). Plus particulièrement, les messages publicitaires
relatifs à des boissons et à une alimentation déséquilibrées font l’objet
d’une autorégulation déployée par nc+ en 2014 avec les principaux
diffuseurs du pays.
Plusieurs dispositifs sont mis en place pour s’assurer de la conformité de
la communication et du marketing avec les engagements pris. En interne,
les communications sont notamment revues par les Directions juridiques.
En externe, les communications radio et TV sont soumises, en France,
à l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP).
Toutes les entités d’UMG se conforment à son Code de conduite. La
plupart d’entre elles ont créé un comité en interne chargé de valider
les campagnes de communication et de publicité dans leur intégralité
avant leur lancement. Ces comités, qui se réunissent régulièrement, sont
notamment composés des Directeurs marketing et des chefs de projets
(qui conçoivent et mettent en œuvre les stratégies de communication en
lien direct avec les artistes).
CAHIER DES INDICATEURS EXTRA-FINANCIERS
2015
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