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Informations sociétales,

sociales

et environnementales

Messages clés

Section 3

Informations sociales

3.1. Messages clés

3.1.1.

Une politique forte de partage des profits et d’actionnariat salarié

Vivendi attache une importance toute particulière à ce que les fruits des

efforts des salariés soient répartis et valorisés de manière équitable.

Le groupe a donc mis en place un système de partage des profits qui

va bien au-delà des obligations légales et qui encourage fortement

le développement de l’épargne salariale en particulier au travers de

l’actionnariat salarié.

Le Conseil de surveillance de Vivendi du 28 août 2014 a réaffirmé sa

volonté de poursuivre sa politique d’actionnariat salarié.

3.1.1.1.

Le développement de l’épargne salariale

en France

En 2014, le total des montants nets perçus par les salariés des sociétés

françaises du groupe, au titre de l’intéressement, de la participation

et de l’abondement du Plan d’épargne groupe (PEG) de Vivendi, a

atteint 25,6 millions d’euros. Ce montant correspond à un coût brut de

33,4 millions d’euros pour les sociétés du groupe.

Le montant total de l’épargne salariale nouvelle s’élève à 16,1 millions

d’euros, dont 6 millions d’euros placés sur les différents fonds du PEG

Vivendi, 7,9 millions d’euros placés sur le PEE de Canal+ et 2,2 millions

d’euros placés sur l’un ou l’autre des deux PERCO nouvellement mis en

place en 2014 par Canal+ et Universal Music France.

Il n’a pas été possible, en 2014, de mettre en œuvre une augmentation

de capital réservée aux salariés, en raison du calendrier des cessions des

métiers de la téléphonie et au premier chef, de celui de la cession de

SFR. Dans ce contexte peu favorable au développement de l’épargne des

salariés, il est à noter cependant que les deux tiers des montants versés

aux salariés au titre des différents dispositifs de partage du profit ont été

placés dans les différents Plans d’épargne.

Le taux de détention du capital de l’entreprise par les salariés s’est

maintenu au-dessus du seuil de 3 % tout au long de l’année 2014. Après

avoir atteint un pic à hauteur de 3,75 % à l’issue de l’augmentation

de capital réservée aux salariés de juillet 2013, ce taux d’actionnariat

salarié était de 3,54 % fin décembre 2013 et encore de 3,11 % fin

décembre 2014.

3.1.1.2.

Le Plan d’Attribution Gratuite d’Actions

à l’ensemble des salariés des sociétés

françaises du groupe

Le 16 juillet 2012, le Directoire de Vivendi avait procédé au lancement

d’un Plan d’Attribution Gratuite d’Actions (PAGA) à l’ensemble des

salariés des sociétés françaises du groupe (périmètre France de

juillet 2012). Ce plan prévoyait l’attribution uniforme de 50 actions

Vivendi sous condition de présence du salarié au moment de la création

des titres, soit à l’issue d’une période d’acquisition de deux ans. Ce plan

faisait suite à un accord collectif signé avec les Partenaires sociaux le

6 juillet 2012 qui fixait le caractère général et uniforme de l’attribution.

Le 18 juillet 2014, un total de 727 118 actions Vivendi ont été créées et

attribuées à 12 985 salariés qui ont reçu chacun 56 actions Vivendi (après

ajustement). Plus de 30 % des bénéficiaires de cette attribution gratuite

(3 975) ont choisi de placer leurs titres sous le régime fiscal favorable de

l’épargne salariale, en échange d’un blocage de ceux-ci pour 5 ans au lieu

de 2 ans dans le régime classique de la détention au nominatif, comme

l’option leur en était offerte par l’accord collectif.

Ce programme illustre pleinement la politique de partage des résultats et

de dialogue social du groupe.

3.1.2.

Un dialogue social permanent et constructif

Au niveau du groupe

Au niveau du groupe, le dialogue s’organise autour du Comité de

groupe et de l’Instance de dialogue social européen (IDSE) ainsi que du

Comité d’entreprise du siège de Vivendi. Les partenaires sociaux de ces

instances sont régulièrement informés de la stratégie du groupe, de sa

situation financière, de sa politique sociale et des principales réalisations

de l’exercice.

L’année 2014 a été marquée par de nombreuses réunions extraordinaires

des instances ou du bureau élargi du Comité de groupe et de l’IDSE,

axées sur la cession des métiers de la téléphonie et plus particulièrement

celle de SFR.

Ainsi, au-delà des réunions plénières annuelles ordinaires et

extraordinaires des instances du groupe, cinq réunions extraordinaires

des bureaux élargis ont été organisées avec le Président du Directoire.

Elles ont permis d’informer dans les meilleurs délais les partenaires

sociaux des orientations stratégiques de Vivendi.

La session de formation annuelle de deux jours commune au Comité

de groupe et à l’IDSE a été différée sur l’exercice 2015, du fait du

renouvellement de l’instance principale et des délais nécessaires à la

nomination de nouveaux membres.

Ledit renouvellement du Comité de groupe a eu lieu fin 2014,

conformément au délai légal de 4 ans, pour une durée équivalente.

Il a permis l’intégration de nouvelles structures dans le périmètre,

notamment celles composant l’entité Vivendi Village.

Par ailleurs et dans le cadre de la loi de sécurisation de l’emploi du

14 juin 2013 qui prévoit la désignation d’un représentant des salariés

en qualité de membre du Conseil de surveillance, Vivendi a choisi la

désignation du salarié par le Comité d’entreprise parmi les modalités

possibles de cette désignation offertes par la loi. Le Comité d’entreprise

de Vivendi a donné un avis favorable à cette procédure de désignation

qui a été ensuite approuvée par l’Assemblée générale des actionnaires

du 24 juin 2014.

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Rapport annuel - Document de référence 2014