Indicateurs sociétaux
Les quatre enjeux « cœur de métier » de Vivendi relèvent des droits de l’Homme
4.1.1.
PROMOTION DE LA DIVERSITÉ CULTURELLE
DANS LA PRODUCTION
ET LA DISTRIBUTION DE CONTENUS
Promouvoir la diversité culturelle est, depuis 2003, un enjeu RSE
stratégique de Vivendi qui entend encourager la diversité des répertoires
musicaux et des expressions cinématographiques, découvrir et
accompagner les nouveaux talents, promouvoir les artistes locaux et
valoriser les patrimoines.
Cette promotion de la diversité culturelle crée de la valeur à la fois
sociétale et financière (voir chapitre 1 section 1.5.1 du Document de
référence 2015). Depuis 2010, cet enjeu fait partie des critères RSE pris
en compte dans la rémunération variable des dirigeants du groupe.
Afin d’illustrer concrètement le rôle majeur joué par la culture pour
stimuler la croissance économique, renforcer la cohésion sociale,
favoriser le vivre ensemble et promouvoir l’innovation, Vivendi a créé
en 2012 le site
Culture(s) with Vivendi
(cultureswithvivendi.com). Axé sur
la diversité culturelle, il offre un aperçu inédit des industries culturelles et
du secteur des médias. En 2015, le site s’est enrichi de plus de 60 vidéos,
articles et portraits d’artistes.
4.1.1.1. Diversité cinématographique et audiovisuelle
Principal contributeur au rayonnement des expressions
cinématographiques en France (métropole et Outre-mer), Groupe Canal+
joue également un rôle significatif en Europe et en Afrique, grâce à ses
filiales. La diversité cinématographique est l’un des piliers de la ligne
éditoriale des chaînes du groupe.
Convaincu que les talents sont au cœur du développement d’un groupe
international de médias et de contenus, Vivendi a lancé en 2015 le projet
de construction de salles de cinéma et de spectacles CanalOlympia en
Afrique centrale et de l’Ouest afin d’offrir une scène à de nombreux
artistes locaux et encourager le développement des talents africains.
De même, Watchever, filiale de Vivendi Village, accorde une place de
choix à la diversité dans son offre de SVoD.
◆
Soutien à la création cinématographique en France
POURCENTAGE DE FILMS D’INITIATIVE FRANÇAISE
AGRÉÉS PAR LE CNC FINANCÉS PAR CANAL+
ET MONTANTS ASSOCIÉS
GRI
PM OCDE Périmètre couvert
DMA HR MSS volet Droits
culturels, MSS M3
1, 2
II, IV Canal+
2015
2014
Canal+
55 % (175 M€)*
45 % (128 M€)
*
Sous réserve des chiffres consolidés par le CNC à paraître, au printemps 2016,
dans le Bilan de la production cinématographique 2015
En 2015, Canal+ reste le partenaire privilégié du cinéma français. Il
soutient activement la création en finançant 55 % des films d’initiative
française agréés par le CNC (Centre national du cinéma et de l’image
animée) pour 175 millions d’euros, ce qui représente un total de
129 titres. De son côté D8, via sa filiale D8 Films, a coproduit quatre films
français dont trois premiers films et un réalisé par une femme.
Canal+ a également renouvelé son accord avec les organisations
professionnelles du cinéma (ARP, BLIC, BLOC, UPF) et s’engage ainsi à
consacrer 12,5 % de son chiffre d’affaires à l’achat de films européens
et français pendant cinq ans. Le texte prolonge ainsi le précédent accord
de 2009 et conforte Canal+ dans sa position de premier financeur privé
du cinéma français (voir aussi chapitre 1 section 1.5.5 du Document de
référence 2015).
◆
Découverte de nouveaux talents et accompagnement
de jeunes réalisateurs
Groupe Canal+ porte une attention particulière à la découverte des
talents. La chaîne accompagne les jeunes réalisateurs en finançant leurs
premiers mais aussi leurs deuxièmes films.
NOMBRE DE PREMIERS ET DEUXIÈMES FILMS
D’INITIATIVE FRANÇAISE FINANCÉS PAR CANAL+
GRI
PM OCDE Périmètre couvert
DMA HR MSS volet Droits
culturels, MSS M3
1, 2
II, IV Canal+
2015
2014
Canal+
20 premiers films
& 14 deuxièmes films*
25 premiers films
& 8 deuxièmes films
*
Sous réserve des chiffres consolidés par le CNC à paraître, au printemps 2016,
dans le Bilan de la production cinématographique 2015
En 2015, Canal+ a accompagné 20 premiers films – dont
M
de Sara
Forestier,
Rosalie Blum
de Julien Rappeneau, ou
M. et Mme Adelman
de
Nicolas Bedos – et 14 deuxièmes films, parmi lesquels celui du cinéaste
Hugo Gélin (
Demain tout commence
) qui avait réalisé
Comme des frères
.
La chaîne a aussi misé sur des projets portés par de jeunes comédiennes
comme Adèle Haenel ou Soko, et de jeunes scénaristes à l’instar
d’Etienne Comar, qui a co-scénarisé
Mon Roi
avec Maïwenn et pour qui
c’était le premier film. Par ailleurs, Ciné+ complète le financement de
Canal+ en soutenant 24 premiers films et 16 deuxièmes films.
Studiocanal accompagne également dans leur premier long métrage
les jeunes talents repérés à l’antenne ou par la cellule de repérage
de Groupe Canal+, à l’instar d’Alex Lutz (
Le Talent de mes amis)
et
Igor Gotesman (
Five
).
Studiocanal a aussi coproduit le premier film
d’animation français de Franck Ekinci et Christian Desmares inspiré de
l’univers graphique de Tardi,
Avril et le monde truqué
. Ce dernier a reçu
le Cristal du long métrage au Festival du film d’animation d’Annecy 2015.
La filiale britannique de Studiocanal a coproduit, elle, le deuxième film de
Justin Kurzel,
Macbeth
lui aussi nommé dans plusieurs festivals de films
internationaux et le premier film de Max Joseph,
We Are Your Friends.
4.1. Les quatre enjeux « cœur de métier » de Vivendi relèvent des droits
de l’Homme
CAHIER DES INDICATEURS EXTRA-FINANCIERS
2015
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