VIVENDI
l Rapport annuel l Document de référence
2012
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2
2
INFORMATIONS SOCIÉTALES, SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES
SECTION 2 - INFORMATIONS SOCIÉTALES
INDICATEURS SOCIÉTAUX
Nombre de salariés par pays ou zone (France, Brésil, Afrique)
GRI
PM
OCDE
LA1
-
II.A.3, V.5
2012
Donnée consolidée
44 858 (77 %)
France (métropole et DOM-TOM)
15 870 (27 %)
Brésil
16 411 (28 %)
Afrique
12 577 (22 %)
France
(métropole
et DOM-TOM)
Brésil
Afrique
GC+
4 526
4 118
-
408
UMG
852
703
110
39
AB
552
547
5
-
SFR
9 990
9 990
-
-
GMT
12 130
-
-
12 130
GVT
16 296
-
16 296
-
Autres
512
512
-
-
« Autres » regroupe ici les données de Vivendi SA ainsi que celles des entités suivantes :
Digitick, Infoconcert, Jurytravail, Satori Billetterie, Vivendi Mobile Entertainment, Wengo,
Zepass.
En France, au 31 décembre 2012, Vivendi compte 15 870 salariés, dont
15 124 en métropole et 746 dans les DOM-TOM.
Parmi les principales entités opérant en France métropolitaine,
SFR emploie 9 564 personnes (regroupant les équipes de SFR, SFR
Collectivités, SFR Service Client, Neuf Assistance, Neuf Center et Efixo) et
Groupe Canal+ emploie 3 798 personnes (regroupant les équipes de l’UES
– Unité économique et sociale – Canal+, Canal+ Afrique, Canal+ Events,
Canal+ Overseas et l’UES Direct Médias).
Dans les DOM-TOM, SFR compte 426 salariés sur l’île de la Réunion
(équipes de la SRR) et Groupe Canal+ 320 (Île de la Réunion, Guadeloupe,
Nouvelle-Calédonie, Martinique et Guyane française).
Estimation du nombre d’emplois indirects localement
créés (France, Brésil, Afrique)
GRI
PM
OCDE
EC9
-
II.A.3, V.5
2012
Donnée consolidée
Plus de 350 000
GC+ (France)
31 000
UMG
2 700
AB
-
SFR
Plus de 50 000
GMT
Plus de 210 000
GVT
Près de 58 000
Cet indicateur vise à estimer le nombre d’emplois indirects créés
localement sur chaque territoire du périmètre défini et d’y évaluer l’impact
économique des filiales de Vivendi.
Le Protocole de reporting définit la notion d’« emploi indirect » comme
tout emploi généré par l’activité d’approvisionnement et/ou tout emploi
relevant du secteur, c’est-à-dire :
les emplois de l’industrie liés en amont : producteur, chaîne
d’approvisionnement ;
les emplois des services marchands liés en aval : distributeurs,
revendeurs, redistributeurs, centres d’appels ;
les emplois des services immobiliers ;
les emplois des services marchands connexes, hors intérim : notariat,
assurances, banques, restaurants…
Chaque filiale a choisi sa méthode d’estimation :
l’estimation fournie par Groupe Canal+ ne concerne que la France
(données non disponibles pour l’Afrique) et correspond aux emplois
générés par les sous-traitants directs, les chaînes éditées par des tiers
et distribuées par CanalSat, ainsi que les filières cinématographiques
et sportives françaises ;
UMG a utilisé les données transmises par ses fournisseurs tiers ;
SFR s’est fondé sur une étude réalisée en 2012 pour la Fédération
française des télécoms (FFT, étude Arthur De Little), qui propose une
estimation du nombre total d’emplois directs et indirects générés
par les opérateurs télécoms en France. Sur environ 175 000 emplois
indirects, on applique la part de marché mobile de SFR (28,8 % au
second semestre 2012), ce qui donne une estimation de plus de
50 000 emplois indirects créés en France par l’opérateur ;
pour évaluer le nombre d’emplois indirects localement créés, Maroc
Telecom a additionné une estimation du nombre d’emplois liés à
la vente indirecte (la donnée de plus de 113 000 a été obtenue en
multipliant le nombre d’emplois moyen selon le type de point de vente
par le nombre de revendeurs estimé à fin 2012) et le nombre d’emplois
indirects liés à la sous-traitance (plus de 3 000, estimation réalisée à
partir des prestations de services enregistrées auprès des services
centraux). Les filiales de l’opérateur ont également procédé à leur
propre estimation, selon des méthodes différentes. Elles obtiennent
un résultat de près de 94 500 emplois indirects créés au Burkina Faso,
au Gabon, au Mali et en Mauritanie ;
GVT s’est focalisé sur sa chaîne d’approvisionnement et s’est appuyé
sur une étude réalisée par l’Institut brésilien de recherche économique
appliquée (IPEA). Ce dernier fait état d’un rapport de 8,3 emplois
indirects pour 1 emploi direct dans le secteur des services aux
familles et aux entreprises. Cette étude ne mentionnant pas de rapport
spécifique pour les services de télécommunication, GVT a revu le sien
à la baisse (3,5), en raison notamment de l’intégration des équipes
des centres d’appels dans ses effectifs, ce qui n’est habituellement
pas le cas.
De plus, Vivendi s’engage depuis 2004 auprès des pouvoirs publics
français à contribuer à la création d’emplois (non comptabilisés dans la
donnée consolidée) dans des régions particulièrement touchées par le
chômage et les restructurations industrielles. Deux leviers sont actionnés :
la création, par l’intermédiaire de sous-traitants, de deux centres
d’appels liés à l’activité du groupe (l’un à Belfort fin 2005 et l’autre à
Douai fin 2006, avec un objectif de 300 emplois équivalent temps plein
dans chaque centre). Fin 2012, les effectifs de ces centres atteignent
respectivement 378 et 463 emplois équivalent temps plein ;
I...,52,53,54,55,56,57,58,59,60,61 63,64,65,66,67,68,69,70,71,72,...378